Si les missiles anti-navires aéroportés, comme le RGM-84A Harpoon, l’AM39 Exocet, ou l’AGM-158c LRASM, ont été conçus pour venir à bout des navires de guerre comme les frégates et le destroyers, et disposent de capacités spécifiques pour contrer les systèmes de défense de ces navires, ils sont en revanche complexes à mettre en oeuvre, et emportent une charge utile explosive relativement faible (entre 150 et 250 kg selon les modèles), en faisant des armes peu adaptées pour venir à bout de grands navires de commerce. Quant à leurs prix élevés, ils les rendent peu pertinents pour prendre à partie des navires plus petits, comme des patrouilleurs lance-missiles. En outre, si les torpilles lourdes constituent jusqu’à présent l’arme de prédilection pour venir à bout des grands navires, celles-ci ne peuvent être mises en oeuvre que par des sous-marins, par nature peu nombreux. C’est précisément pour répondre à ces besoins que le programme Quicksink a été lancé.
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