Si la Guerre en Ukraine a démontré une chose de manière certaine, c’est bel et bien que les frappes de missiles et d’artillerie à longue distance n’étaient pas en mesure d’altérer de manière significative et durable les capacités de résistance d’un adversaire préparé, et que pour mener un assaut contre de telles forces, il est indispensable de disposer d’une force massive susceptible de s’imposer rapidement et d’ouvrir les brèches nécessaires à la manoeuvre. La situation est encore plus délicate lorsqu’il s’agit de mener un assaut amphibie, en particulier lorsqu’il s’agit de se confronter à une armée bien équipée et bien entrainée comme les forces taïwanaises. Sachant qu’il serait à la fois très long et très onéreux de construire une flotte de navires dédiés comme des porte-hélicoptères d’assaut et des transports de chalands de débarquement, l’Armée Populaire de Libération, pour qui la prise de Taïwan représente de toute évidence un objectif majeur à moyen terme, expérimente depuis plusieurs années l’utilisation potentielle de la vaste flotte de navires commerciaux chinois pour mener un tel assaut.
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