Pour une majeure partie de l’opinion publique, y compris pour de nombreux militaires, le futur des drones de combat s’inscrit dans une évolution linéaire engagée depuis une quarantaine d’années. Il est vrai que durant cette période, les drones ont essentiellement gagné en capacités avec une autonomie, une vitesse et des capacités d’emport accrues, et avec des senseurs et des effecteurs de plus en plus performants. Et force est de constater que les dernières versions du Reaper n’ont plus guère à voir avec la première version du Predator, et encore moins avec les drones légers employés par Tsahal en 1982 en Syrie pour localiser les sites de DCA. Pour autant, les évolutions à venir des drones de combat, en particulier l’arrivée des systèmes de combat coopératifs comme les Remote Carrier européens ou les Loyal Wingmen américains, supposent des évolutions technologiques, doctrinales et capacitaires sans commune mesure avec ce qui fut fait de manière linéaire par le passé. Et selon l’institut Mitchell, qui a rendu une étude de 40 pages sur le sujet au Pentagone, les bonds technologiques et opérationnels nécessaires pour parvenir à franchir cette marche, sont à la mesure des bénéfices attendus par l’US Air Force et l’ensemble des armées occidentales.
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[…] future 6ème génération, comme le NGAD de l’US Air Force et les FCAS européens, ainsi que la flotte de drones de combat et autres Remote Carrier qui caractérisent cette nouvelle génératio…. L’appareil au coeur de ce programme, le F/A-XX, devrait quant à lui disposer des attributs […]
[…] établie, pourrait être remise en question d’ici quelques années, et l’arrivée des nouveaux drones de combat dits collaboratifs, ces drones qui seront capables d’évoluer aux cotés et au profit des avions de combat […]
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