La guerre en Ukraine a fait voler en éclats de nombreuses certitudes au sujet des conflits armés ces derniers mois, qu’il s’agisse notamment de la supériorité supposée des unités formées de professionnels sur des unités de conscrits ou de réservistes, du rôle suprême de l’aviation sur le champs de bataille, ou encore de l’obsolescence supposée du char de combat. L’un des certitudes les plus largement répandues, y compris au plus haut niveau des armées, était qu’un conflit de haute intensité, comme celui qui se déroule aujourd’hui, ne pouvait s’étendre dans la durée, la débauche de puissance de feu et de munitions de précision entrainant nécessairement l’effondrement rapide d’un ou l’autre des belligérants. Après 10 mois de combat d’une intensité oubliée depuis la guerre de Corée, force est de constater que tel n’est pas le cas, et qui si un conflit de haute intensité entraine effectivement une consommation extraordinaire de munitions et de moyens, il peut, de toute évidence, être appelé à s’étendre sur de nombreux mois, voire sur des années.
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