Depuis que l’offensive russe contre l’Ukraine a débuté, le 24 février, un bras de fer tendu a opposé les soutiens les plus actifs de Kyiv, comme la Pologne, les pays Baltes ou la République Tchèque, aux plus circonspects, comme l’Allemagne, l’Italie ou la France, pour ce qui concerne le type de matériels qui pouvaient être envoyé par l’Occident aux armées ukrainiennes. Dans ce domaine, et quel que put être les positions de chacun, ce furent les Etats-Unis, et eux seuls, qui donnèrent le La concernant la nature des équipements pouvant être effectivement envoyés par les membres de l’OTAN, pour faire face aux armées russes. Il s’agissait initialement, pour Washington, de contrôler autant que possible une extension du conflit, ce qui provoqua, à plusieurs reprises, des frictions entre certains membres de l’alliance, comme lorsque Varsovie proposa d’envoyer ses Mig-29 sur une base américaine, pour qu’ils puissent être envoyés par la suite en Ukraine, ce que Washington refusa tout net.
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