mercredi, novembre 6, 2024

La compétition pour le remplacement des 4 sous-marins Walrus néerlandais se rapproche du dénouement

Après plusieurs années indécises, le remplacement des sous-marins Walrus de la marine royale néerlandaise a franchi une étape cruciale avec la publication de la Lettre B.

Comme beaucoup de pays européens, les Pays-Bas ont lourdement négligé leurs forces armées après que la Guerre froide prit fin, au début des années 90. Ainsi, l’effort de défense néerlandais passa de 2,4% du PIB en 1990, à peine plus de 1% en 2015. Même après avoir pris l’engagement d’atteindre le seuil de 2% en 2014 dans le cadre du sommet de l’OTAN de Cardiff, Amsterdam ne consacrait que 1,4% de son PIB à ses armées en 2021.

De fait, de nombreux programmes de modernisation des équipements militaires néerlandais, durent être reportés, étalés dans le temps et même annulés, d’autant que le pays, partenaire du programme JSF, voyait son budget militaire largement ponctionné par l’acquisition des 38 F-35A, commande portée à 46 puis 52 appareils ultérieurement. Ce fut notamment le cas du programme visant à remplacer les 4 sous-marins de la classe Walrus entrés en service au sein de la Marine Royale néerlandaise entre 1992 et 1994, et dont le retrait planifié devait intervenir à partir de 2023.

Lancé en 2014, ce programme visait initialement au remplacement des 4 navires pour 2025. Toutefois, en 2018, la Lettre B, c’est-à-dire le cahier des charges précis distribué aux industriels retenus, n’avait toujours pas été envoyée. Celle-ci fut finalement adressée en décembre 2019 aux 3 principaux industriels européens dans ce domaine : l’allemand TKMS, le suédois Kockums et le français Naval Group.

La marine royale néerlandaise met en oeuvre 4 sous-marins de la classe Walrus entrés en service entre 1992 et 1994
La marine royale néerlandaise met en œuvre 4 sous-marins de la classe Walrus entrés en service entre 1992 et 1994

Depuis, entre les conséquences de la crise Covid, puis les bouleversements engendrés par la guerre en Ukraine, le sujet était plus ou moins resté figé, même si les trois industriels ont régulièrement communiqué pour faire valoir les atouts de leurs modèles respectifs dans cette compétition.

C’est aussi indiscutablement la guerre en Ukraine, et le retour des tensions avec la Russie, notamment en Mer du Nord, qui permet aujourd’hui à ce programme de franchir une étape attendue de longue date.


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