La Russie prépare-t-elle une frappe massive de drones contre les infrastructures ukrainiennes ?
Plusieurs indices concordants pointent vers une prochaine frappe massive de drones et de missiles russes contre les infrastructures ukrainiennes, afin de priver la population de ses moyens de subsistance en Hiver, et l’État de ses moyens de contrôle sur le pays. Les frappes du 25 octobre contre la centrale nucléaire de Khmelnitskyi, pourraient être le dernier acte de la préparation russe pour ces frappes stratégiques conventionnelles à faible empreinte létale.
Sommaire
Au matin du 25 octobre, des drones d’attaque à longue portée russes, probablement des Geranium dérivés des Shahed 136 iraniens, ont frappé les environs de la centrale nucléaire de Khmelnitskyi.
L’attaque de la centrale nucléaire de Khmelnitskyi du 25 octobre 2023
Si une dizaine de drones a été abattue par les défenses antiaériennes ukrainiennes, les dégâts ont été très importants, notamment à proximité de la centrale nucléaire, comme l’ont confirmé les équipes de l’Agence Internationale à l’Énergie Atomique dépêchées sur place.
Selon le bilan ukrainien, les drones et débris engendrés par l’interception de certains d’entre eux, ont fait une vingtaine de blessés, principalement par la chute de bris de verre, et endommagé des dégâts importants sur 1400 habitations, ainsi que des bâtiments abritant des écoles et des centres de soin.
Il n’est, évidemment, pas possible de confirmer, ou d’infirmer le bilan transmis par les autorités régionales, En revanche, les dégâts à proximité de la centrale de Khmelnitskyi ont été constatés par l’AIEA, entrainement des coupures temporaires d’alimentation de certains sites de mesure des radiations alentour, et l’inquiétude de l’agence internationale.
Si cette frappe, à proximité immédiate d’une centrale nucléaire, est déjà suffisamment inquiétante en soi, elle pourrait bien n’être qu’une répétition générale d’une phase de frappe massive et générale de la Russie contre les infrastructures civiles ukrainiennes, à l’approche de l’hiver. Trois facteurs tendent à conforter cette affirmation.
La production russe de drones Geranium et de missiles Kalibr, Kh-55/101 et Kinzhal
En premier lieu, de nombreux rapports et articles de presse russe ont indiqué que l’industrie russe produisait désormais un grand nombre de drones chaque mois, et en particulier, des drones Geranium dérivé des Shahed 136.
Largement employés au printemps derniers, ces drones d’attaque à longue portée, de conception iranienne, peuvent parcourir jusqu’à 2 500 km, selon Téhéran, pour attaquer une cible à l’aide d’une charge militaire de 40 kg.
Il reste 75 % de cet article à lire, Abonnez-vous pour y accéder !
Les abonnements Classiques donnent accès aux
articles dans leur version intégrale, et sans publicité,
à partir de 1,99 €. Les abonnements Premium permettent d’accéder également aux archives (articles de plus de deux ans)
Droits d'auteur : La reproduction, même partielle, de cet article, est interdite, en dehors du titre et des parties de l'article rédigées en italique, sauf dans le cadre des accords de protection des droits d'auteur confiés au CFC, et sauf accord explicite donné par Meta-defense.fr. Meta-defense.fr se réserve la possibilité de recourir à toutes les options à sa disposition pour faire valoir ses droits.
[…] Plusieurs indices concordants pointent vers une prochaine frappe massive de drones et de missiles russes contre les infrastructures ukrainiennes, afin de […]