vendredi, septembre 5, 2025

Le Rafale F5 et son drone Loyal Wingmen, anticipent l’évolution de la guerre aérienne à venir

Attendu depuis de nombreux mois, le lancement officiel du développement du drone de combat Loyal Wingmen, qui accompagnera le futur Rafale F5, a été annoncé, ce 8 octobre, à l’occasion des célébrations entourant les 60 ans de la Force Aérienne Stratégique, qui assure la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire française depuis 1964.

À cette occasion, des éclaircissements, mais aussi, peut-être, certaines indiscrétions, ont été donnés non seulement sur ce drone, qui doit entrer en service en 2033, mais aussi au sujet du Rafale F5, lui-même, qui pourrait être bien plus évolué qu’anticipé jusque-là.

Alors que la LPM 2024-2030, commence à porter ses fruits, du point de vue budgétaire, ces annonces dessinent de nouvelles perspectives, opérationnelles, comme commerciales, pour ce couple Rafale F5 – Loyal Wingmen, qui s’apparente bien davantage à un passage vers la 6ᵉ génération des systèmes de combat aérien, qu’à une évolution itérative du fleuron de Dassault et de l’ensemble de ses partenaires industriels.

La ministre des Armées et Dassault aviation annoncent le lancement du développement du drone de combat Loyal Wingmen, pour accompagner le Rafale F5

Dévoilé à l’occasion des discussions parlementaires concernant la Loi de Programmation Militaire 2024-2030, le drone de combat de type Loyal Wingmen, destiné à accompagner le Rafale F5, entrera donc en service en 2033.

Rafale F4 Mont de Marsan
Livraison du premier Rafale F4 à l’Armée de l’Air en fevrier 2024

C’est en substance ce qu’a annoncé Sébastien Lecornu, le ministre de la Défense français, à l’occasion des célébrations qui se sont déroulées à Mont-de-Masan, ce 8 octobre, pour le 60ᵉ anniversaire des Forces Aériennes Stratégiques.

Ce n’est pas par hasard que cette date, et ce lieu, ont été choisis pour annoncer le lancement du développement de ce drone de combat, qui sera conçu sur les acquis réalisés autour du programme de drone furtif Neuron, à partir de son premier vol en 2012, mais qui sera, selon les dires d’Eric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, son concepteur, sensiblement plus imposant, et plus lourd, que son prédécesseur.

En effet, le nouveau Loyal Wingmen français, équipera certainement, en priorité, les deux escadrons de bombardement stratégique français, le 1/4 Gascogne et le 2/4 Estérel, qui recevront concomitamment le nouveau missile de croisière stratégique ASN4G, en cours de développement, notamment pour garantir l’efficacité des frappes nucléaires françaises, même au travers d’un réseau défensif antiaérien spécialement dense.

En outre, le drone est issu de concepts et d’analyses développés depuis plusieurs années par le Centre d’Expériences Aériennes Militaires, dont la mission est précisément d’anticiper et préparer l’avenir de l’Armée de l’Air et de l’Espace, et qui se situe sur la BA 118 de Mont-de-Marsan, épaulé pour cela par l’escadron de chasse et d’expérimentation « Côte d’Argent », appartenant lui aussi au CEAM.

Un Loyal Wingmen pour accompagner le Rafale F5 dès 2033

Si peu de détails ont été donnés quant aux dimensions, performances et capacités opérationnelles du nouveau drone de combat, on sait cependant que celui-ci sera conçu pour offrir une furtivité avancée, et qu’il devra accompagner les Rafale F5, sur l’ensemble de la durée de la mission. Il disposera, en outre, de systèmes de détection propres, ainsi que d’une soute à munition, dont les dimensions, ou la fonction, n’ont cependant pas encore été dévoilées à ce jour.

Rafale F5 et Neuron
Le Rafale a participé à la campagne d’avaluation du drone Neuron.

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5 Commentaires

  1. bjr, le M88 est plus court (mais cela ne se voit pas de derriere évidemment) et surtout ses sorties sont plus petites d’une dizaine de centimetres. bon à l’oeil pas évident non plus je l’accorde. dee toutes façons vous avez raison c’est un rafale et il est équipé de M88 , lEJ200 equipant lui le typhoon. il y a 1 tres bonne étude des 2 faite sur air défense, datant de 2012 …

  2. bravo, tres bon article , à nouveau, qui ouvre enfin de belles perspectives pour dassault. en même temps si cela se confirme , ne serait ce pas un début d’enterrement du programme scaf qui lui n’avance pas vraiment tres vite. de toutes façons dassault n’a jamais caché qu’il n’avait pas besoin d’aide pour nous faire des avions, qui se vendent très bien, quoiqu’en disaient certains, il fut un temps…
    donc à suivre avec attention et délectation…

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