Avec le programme DDX italien, va-t-on vers le retour des croiseurs dans les marines européennes ?

Dans le cadre de la modernisation de la Marina Militare, la Marine italienne, le programme DDX, deux destroyers lourds devant remplacer les deux frégates antiaériennes Durand de la Penne, à horizon 2030, s’avère incontestablement le plus emblématique des nouvelles ambitions de Rome dans ce domaine.

Aux côtés des nouvelles frégates FREMM, des patrouilleurs d’escorte PPA, des nouveaux bâtiments de guerre des mines, et des sous-marins Type 212, ces deux destroyers de plus de 10.000 tonnes, procureront à la Marina Militare, une puissance de feu inégalée sur l’ensemble du bassin Méditerranéen, que ce soit pour escorter les porte-aéronefs Cavour et Trieste, les trois nouveaux navires d’assaut de 15.000 tonnes récemment commandés, ou pour poser une zone de déni d’accès.

De nouvelles informations, concernant ce programme, ont été divulguées récemment, renforçant encore davantage le caractère exceptionnel de ce programme, promettant de livrer les deux plus puissants navires de surface européens, alors que d’autres marines, dont la Royal Navy et la Bundesmarine, se dirigent, elles aussi, vers ce type de super-destroyers.

Au-delà des performances attendues des DDX, quels sont les avantages et capacités de ces nouveaux destroyers lourds, et apportent-ils, vraiment, des performances supérieures à celles des frégates modernes, plus compactes, mais beaucoup moins onéreuses ?

Programme DDX de la Marina Militare : 14000 tonnes, 80 VLS et un radar hors norme

Depuis son annonce, en 2021, pour remplacer les destroyers antiaériens de la classe Durand de la Penne à la fin de la décennie, le programme DDX, développé par Fincantieri pour la Marina Militare, promet de devenir le plus imposant, et surtout le plus lourdement armé des navires de surface combattants des flottes européennes.

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6 Commentaires

  1. Je pense que le problème est posé à l’envers. Oui il n’y a pas photo pour les missions tradi de défense aérienne ou lute contre navire, où 3 fdi valent largement un beau croiseur, mais il est certain aussi qu’il nous faudra concevoir, dans un avenir proche, des bâtiments de transport de drones naval et sous-marins de grande taille (15 à 25m) idem pour les armes énergétique et railgun.
    Dans ce cas pourquoi ne pas faire d’une pierre 2 coups.
    Voir lancer un programme conjoint franco-italo-germano…etc de 10 à15 unités ?

  2. apres relecture, de mon avis, je corrige mon orthographe, lire bien sur défaillance et non l’anerie que j’ai écrite ? ensuite je préférerai, pour ma part, 2 FDA , qui auraient un potentiel équivalent en aérien et qui couteraient moins cher aussi. de plus notre approche est un groupe embarqué, lourd avec defense aérienne et sous marine, donc 1 PA, 3 Frégates ASM, 1 FDA, 1 ravitailleur, et 1 SNA. avec cela on envoie du bois,(comme dirait le bucheron ). un croiseur antiaérien va être à lui seul un navire amiral et devra être protégé en antisous-marin, donc frégates ASM et SNA. je ne vois pas le bénéfice car vous n’avez pas de projection aérienne, seulement une puissance de missiles. nos fremm et nos SNA la porte aussi, donc la plus value, je m’interroge ? peut être d’autres avis différents ?

  3. A mon humble avis, je pense qu’il vaut mieux avoir 3 FDI, qu’un DDG, ne serait ce que en cas de défaience ou pire (navire détruit) il vous en reste 2 opérationnelles, contre 0 . dans ces temps d’incertitudes qui se profilent à l’horizon ne mettons pas tous les oeufs dans le même panier…

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