Alors que Taïwan s’apprêterait à proposer une commande historique de 15 Md$ d’équipements militaires au nouveau président américain, beaucoup de pays occidentaux s’inquiètent ouvertement, depuis le 5 novembre, des conséquences du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, d’autant qu’il dispose, à présent, de tous les leviers du pouvoir aux États-Unis.
C’est notamment le cas d’une majorité de pays européens, craignant que Washington ne se désengage du théâtre européen, face à la Russie, et oblige les membres de l’OTAN, à augmenter massivement leurs investissements de défense, dans un contexte économique et budgétaire souvent complexe pour ces pays.
Toutefois, le retour de Trump dans le Bureau ovale n’engendre pas que des inquiétudes. Au contraire, certains pays, prêts à jouer selon les règles du nouveau président américain, y voient une opportunité de briser des tabous qui, jusqu’ici, handicapaient la modernisation de leurs armées. C’est précisément dans cet état d’esprit que s’inscrit l’initiative de Taipei.
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19 Md$ d’équipements commandés et non livrés par l’industrie américaine de défense à Taipei
De plus en plus menacée par les ambitions historiques de Xi Jinping, l’ile autonome a peiné, ces dernières années, pour obtenir la livraison de certains équipements clés pour ses armées, de la part des États-Unis, seul pays occidental acceptant de défier la menace chinoise, pour soutenir son allié historique.
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