Les Tornado allemands ne seraient plus aptes à participer aux missions de l’OTAN

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Selon le magazine Allemand Des Spiegel citant un rapport de la Luftwaffe, les avions Tornado allemands ne seraient plus en mesure de participer aux missions de l’OTAN, et notamment aux missions nucléaires. Depuis son entrée en service dans la Luftwaffe en 1982, les Tornado allemands avaient la capacité à transporter la bombe nucléaire gravitationnelle B61. Selon ce rapport, les appareils ne seraient plus aptes a communiquer avec les infrastructures OTAN de communication, et donc d’être intégré au dispositif aérien de l’alliance. 

Cette « fuite » intervient dans un cadre particulier, alors que le chef d’Etat-Major de la Luftwaffe, qui s’était ouvertement et avec insistance prononcé en faveur du F35, et ce alors même que le gouvernement allemand l’avait déjà une première fois rappelé à l’ordre. 

La fuite de ce rapport n’est certainement pas le fait du hasard. Depuis quelques semaines, le camp F35 s’est mis en ordre de bataille pour ramener l’Allemagne dans le droit chemin, et lui faire renoncer à commander des avions Typhoons pour remplacer ses Tornados. Et le principal argument avancé en faveur du F35 repose sur la possibilité d’utiliser la bombe gravitationnelle nucléaire B61. A noter que cet argument est également utilisé en Belgique pour imposer le F35 face au Typhoon et au Rafale, et ce en dépit des prix de maintenance exorbitant de l’appareil.

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Il est toutefois intéressant de constater que la majorité des soutiens en Allemagne en faveur du F35 provient de la Luftwaffe elle même, et plus spécifiquement de son Etat-Major, très imprégné des doctrines OTAN.

Car, contrairement à la France, l’Allemagne n’a pas la capacité à construire son propre appareil, au mieux peut-elle participer à une coopération pour en construire un, comme ce fut le cas avec le Tornado et le Typhoon. Or, les alliances changent à chaque génération, ne permettant guère un attachement à un constructeur, ni une collaboration dans la durée comme c’est le cas entre l’armée de l’air (et l’aéronavale) française et Dassault Aviation.

Au delà de ce point, cette fuite, et l’argument utilisé, alors que l’Allemagne fait parti des pays signataires des accords contre les armes nucléaires, montre la puissance et les méthodes des soutiens du F35, et ce malgré les dizaines de milliers d’emplois en Allemagne en jeux.

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