Ces dernières semaines, la République Populaire de Chine et Taïwan ont enchaîné les démonstrations de force après la proclamation du TAIPEI Act par Washington. Toutefois, le renforcement des déploiements navals et aériens chinois en Mer de Chine Orientale inquiète également Tokyo, qui a déployé sur l’île de Miyako plusieurs unités de missiles de ses forces de défense terrestres (JGSDF). Des plateformes de tir mobiles pour missiles antinavires Type 12 et pour missiles anti-aériens Type 03 ont donc été déployées pour contrôler les déploiements chinois entre Taïwan et la préfecture japonaise d’Okinawa.
Si la proximité de Taïwan avec la Chine continentale est généralement bien connue, les observateurs européens peuvent parfois oublier que Taïwan est aussi très proche du Japon, ou en tous cas de ses îles les plus à l’Ouest. Si 600 km séparent Taïwan de Okinawa, l’île de Miyako n’en est distance que de 330km, et Yonaguni ne se situe même qu’à 110km de Taïwan. Pour Tokyo, le déploiement de batteries de missiles dans la région participe à affirmer sa souveraineté sur ces territoires, y compris en disposant des moyens de contrôler activement leur zone d’exclusivité économique.

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