En mars de cette année, l’OTAN, par la voix de son secretaire général Jens Stoltenberg, appelait les européens à plus de « flexibilités » vis-à-vis de la Turquie, suivant en cela James Jeffrey, haut représentant des Etats-Unis pour la Syrie, qui demandait aux européens de venir soutenir Ankara dans son opération dans le nord de Syrie en déployant des batteries de missiles Patriot pour protéger le territoire turc. Peu de temps avant, le président Trump avait fait montre d’une entente appuyée avec son homologue turc, R.T Erdogan, à l’occasion du sommet de l’OTAN de Londres en décembre 2019. Difficile, dans ces conditions, d’imaginer l’humiliation infligée par le président turc aux deux hommes, alors qu’Ankara vient d’officialiser une commande pour un second régiment de systèmes anti-aériens S-400 acquis auprés de Moscou à l’occasion du salon Army-2020.
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