En 2018, l’industrie aéronautique turque avait obtenu un remarquable succès en signant avec le Pakistan la vente de 30 hélicoptères de combat T-129 ATAK, un hélicoptère de facture locale dérivé du A-129 Mangusta italien. Ce contrat de 1,5 Md$ était alors le plus important contrat à l’exportation jamais remporté par cette industrie, permettant à Ankara de nourrir l’espoir de se positionner comme un acteur international sur ce marché fermement détenu par les américains, européens et russes depuis plusieurs décennies. Avec l’intervention militaire en Syrie, et l’acquisition de batteries de systèmes anti-aériens S-400 auprés de Moscou, la Turquie a cependant, à partir de 2019, fait l’objet de sévères sanctions de la part des européens comme des américains quant à l’exportation de certaines technologies de défense, et en particulier les turbines T-800 LHTEC issues d’une joint-venture entre Rolls-Royce et Honeywell, qui propulsent l’appareil.
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