L’arrivée du F-35B, la version à décollage et atterrissage verticale ou court du Lighting II, offre de toutes nouvelles perspectives en matière de porte-avions légers et/ou dépourvus de catapultes. Bien plus performants et polyvalents que les AV-8 Harrier II qu’ils remplacent, les F-35B confèrent en outre au groupe aérien embarqué à bord de ces navires la capacité de mener des missions avancées, qu’il s’agisse d’interdiction du ciel ou de frappes vers la terre ou contre des cibles navales, même en l’absence d’aéronefs de soutien comme le l’EA-18G Growler de guerre électronique ou l’E-2C/D Hawkeye de veille aérienne. De fait, un porte-aéronefs armé de 18 à 20 Lighting II offre, de prime abord, des capacités opérationnelles sans aucune mesure avec celles dont disposaient ces mêmes navires armés de Harrier, même s’ils ne peuvent rivaliser avec le groupe aérien global et homogène d’un porte-avions équipé de catapultes comme les Nimitz américains ou le Charles de Gaulle français. Il avance cependant un argument de poids, un cout d’acquisition et d’exploitation sans commune mesure avec ces grands navires.
Accès réservé aux abonnés Premium
Les archives de plus de deux ans sont réservées aux abonnés Premium de Meta-Defense. Cet accès étendu permet de replacer chaque évolution dans le temps long et de suivre la cohérence des analyses.
L’offre Premium inclut l’ensemble des contenus récents et l’accès illimité aux archives.
[…] […]