Au début des années 30, les Etats-Unis choisirent une posture internationale de neutralité, répondant à une importante volonté de l’opinion publique américaine de ne pas se laisser à nouveau entrainer dans une nouvelle guerre européenne. A partir de 1939, cependant, le Président Roosevelt imposa le dispositif Cash and Carry, permettant aux alliés occidentaux des Etats-Unis comme le Royaume-Uni et la France, de commander des materiels militaires produits par l’industrie US pour renforcer leurs propres capacités face à la montée en puissance des armées allemandes et italiennes en Europe, et japonaise dans le Pacifique, pour peu que ceux-ci soient immédiatement payés en dollar ou en or. A l’issue de la bataille de France, il devint cependant évidant pour le président Roosevelt que les Etats-Unis ne pourraient maintenir longtemps cette posture de neutralité, sans risquer de voir l’Axe s’imposer sur l’ensemble de l’Eurasie. En février 1941, alors que la Bataille d’Angleterre faisait rage, l’Administration Roosevelt proposa un nouveau dispositif financier et industriel innovant pour soutenir l’effort de guerre britannique, le prêt-bail, permettant aux alliés des Etats-Unis de recevoir des materiels militaires et civils destinés à soutenir l’effort de guerre contre l’Axe, avec des conditions de paiement particulièrement souples, soit sous la forme d’un crédit, d’une location avec restitution finale, de troc de matières premières ou de territoires.
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