Depuis l’entrée en service du premier drone MALE MQ-1 Predator au sein de l’US Air Force en 1995, le rôle de ces aéronefs pilotés du sol et dotés d’une autonomie de plus de 24 heures n’a cessé de croitre au sein des armées mondiales. Désormais, la plupart des grandes armées mondiales mettent en oeuvre ce type de drone, ou son successeur le MQ-9 Reaper pour assurer des missions de renseignement et parfois de frappe sur des théâtres de basse intensité, comme ce fut le cas lors des campagnes irakiennes et afghanes pour les Etats-Unis, ou pour l’opération Barkhane dans le Sahel pour les armées françaises. En revanche, comme l’avaient déjà montré les pertes de Predator et de Reaper en Libye et au Yemen, dès que l’adversaire dispose de systèmes anti-aériens évolués, ces drones se révèlent être très vulnérables, bien au delà de ce que leur cout d’acquisition et de mise en oeuvre ne permettent de supporter.
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