Au lendemain du début de l’offensive russe en Ukraine, une majorité de français ont découvert, ou re-découvert, de manière fort brutale, le rôle des forces armées pour assurer ce qu’ils prenaient pour acquis depuis plusieurs décennies, à savoir leur sécurité. Pour tenter de rassurer les opinions publiques, et pour occuper un espace médiatique délaissé par les politiques sur fond d’élections présidentielles et législatives, les armées françaises ont alors multiplié les communications, tentant de presenter un visage réconfortant aux français, en particulier en insistant sur des exercices dits de « haute intensité », un terme qui lui aussi s’invita brutalement dans les discussions y compris sur les plateaux de télévision. Toutefois, une fois le choc absorbé, et la fièvre électorale évaporée, la réalité s’imposa petit à petit, notamment lors des auditions parlementaires des chefs d’état-major des armées : les armées françaises ne sont pas prêtes pour ce type d’engagement, ni dans leur format, ni dans leur équipement.
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