Depuis le début de l’agression russe contre l’Ukraine, de nombreuses sources se sont faites l’écho d’importantes difficultés rencontrées par l’industrie de défense russe. Qu’elles soient ou non contestées, force est de constater que les déploiements de materiels militaires russes en Ukraine tendent à baisser en gamme technologique, et non l’inverse. Ainsi, si lors des premières semaines du conflit, les pertes russes documentées en matière de chars de combat portaient essentiellement sur des modèles récents comme le T-72B3obr1989 ou obr2016, et le T80BV et BVM, les observations de destruction de T-72A ont augmentés à partir du mois d’avril, alors que les pertes de chars modernes diminuaient. Depuis juin, on a même vu l’apparition de T62M, d’abord sur les reseaux sociaux puis dans les inventaires détruits ou endommagés, alors que ces chars étaient sensés avoir été retirés du service il y a plus d’une dizaine d’années. La situation est identique dans de nombreux domaines, avec le retour de systèmes d’artillerie anciens comme le Tulpan, ou de munitions air-sol datées, comme le KH-22. Enfin, les interceptions de communication entre soldats russes, qui valent ce qu’elles valent, semblent également indiquer que ceux-ci peinent désormais à recevoir une peine dotation de munitions, ou tout simplement à équiper convenablement les nouvelles recrues.
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[…] l’industrie de défense russe faisait face aux conséquences des sanctions occidentales, avec un ralentissement très significatif des cadences de production, notamment en terme de blindés. Ainsi, la célèbre usine Uralvagonzavod de Nizhny Tagil, qui produisait les chars T-73B3M, T80BVM […]
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