Lorsqu’en septembre 2021, les autorités australiennes annoncèrent l’annulation du programme SEA 1000 portant sur la conception et la fabrication locale de 12 sous-marins d’attaque à propulsion conventionnelle de la classe Attack par le Français Naval Group, les relations entre Paris et Canberra semblaient avoir été détériorées pour longtemps. Pourtant, moins d’un an plus tard, la presse française comme australienne évoque, sans grande conviction il est vrai, la possibilité pour la France de proposer à l’Australie la vente de 4 sous-marins de sorte à permettre à la Royal Australian Navy de disposer d’une solution intérimaire entre le retrait des 6 sous-marins de la classe Collins en service depuis déjà plus de 20 ans, et l’arrivée des premiers sous-marins nucléaires d’attaque australiens qui doivent être développés dans el cadre de l’alliance Aukus rassemblant Canberra, Washington et Londres. Cette hypothèse, qui peut sembler loufoque de prime abord, pourrait pourtant avoir bien plus de matérialité qu’il n’y parait.
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