En matière de défense anti-aérienne, les moyens employés varient considérablement selon les ressources mais également les doctrines des armées. Pour autant, deux grandes doctrines se font face depuis l’apparition des missiles anti-aériens, au milieu des années 50. La doctrine soviétique, appliquée aujourd’hui par la Russie mais également par la Chine, s’appuie sur une défense multicouche à 5 niveaux, avec une capacité anti-balistique à très haute altitude, représentée par le S-300 PMU2 et par le nouveau S-500 à venir, une capacité anti-aérienne à longue portée et anti-balistique basse altitude (inf 50 km) représentée par le S-400, une défense moyenne altitude et moyenne portée attribuée aux systèmes Buk et au nouveau S-350, une défense à courte portée avec le TOR et le Pantsir, et enfin une défense basse altitude très courte portée constituée de missiles anti-aériens d’infanterie et de canons anti-aériens. Cette approche permet, théoriquement, d’opacifier l’espace aérien face à un grand nombre de menaces, y compris face à des menaces saturantes.
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