Avec prés de 83 destroyers et croiseurs, l’US Navy dispose aujourd’hui de la plus formidable capacité navale en matière de défense anti-aérienne et anti-balistique, ainsi que dans le domaine de la puissance de feu vers la terre, tous ces navires étant à la fois équipés du système anti-aérien et anti-missile AEGIS et de missiles de croisière Tomahawk. En revanche, elle souffre, depuis le retrait des frégates O.H Perry, d’une importante faiblesse dans le domaine de l’escorte anti-sous-marine. En effet, si les destroyers Arleigh Burke disposent effectivement d’un sonar de coque AN/SQS-53, d’un sonar tracté et de deux hélicoptères de lutte anti-sous-marines SeaHawk, leur déplacement et leur discrétion acoustique n’en font pas une plate-forme de lutte anti-sous-marine de premier plan, d’autant qu’il est presque impossible de mener efficacement simultanément une mission de défense anti-aérienne et de lutte anti-sous-marine. Au delà de la flotte de surface, les autres composantes de la lutte sous la surface de l’US Navy ont, eux aussi, perdu de nombreuses capacités, avec le retrait des S-3 Viking du groupe aérien embarqué, des sous-marins nucléaires d’attaque de la classe Virginia plus efficaces dans la projection de puissance que dans le rôle de hunter-killer, et des P-8A Poseidon qui ne disposent, à ce jour, que d’une partie de leurs capacités dans ce domaine.
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Ca ca fait plaisir. Après avoir ruiné tous les exercices OTAN, les FREMM vont avoir leur heure de gloire 🙂
Manquerait plus qu’ils nous commandent des Suffrens sous licence et ca serrait le pompon !!