L’US Navy a lancé un appel d’offre pour équiper ses navires d’une solution antidrone destinée à intercepter les nombreux drones lancés par les rebelles Houthis contre ses destroyers, et les navires qu’ils escortent, sur une base désormais quotidienne.
Si la nouvelle solution devra répondre aux contraintes imposées par cette menace, notamment en termes de couts et de consommation de munition, la demande de l’US Navy se caractérise surtout par son calendrier excessivement court pour un projet américain.
En effet, les destroyers américains devront recevoir le, ou les nouveaux systèmes, avant 6 à 12 mois, un délai très inhabituel pour les armées US, qui met en évidence l’urgence et la réalité de cette menace, qui concerne aussi les navires européens.
Sommaire
La réalité de la menace drone dans le domaine naval mise en évidence en mer Rouge
D’émergente, la menace que représentent les drones, pour les navires militaires, ainsi que ceux qu’ils escortent et protègent, est devenue, en quelques semaines, bien réelle pour les navires de l’US Navy évoluant en mer Rouge, et dans le golfe d’Aden.
À l’instar des autres navires militaires protégeant le trafic commercial de la menace Houthis dans cette zone, les destroyers de l’US Navy ont dû, à de nombreuses reprises, mettre en œuvre leurs missiles antiaériens, pour intercepter les missiles de croisière et missiles balistiques antinavires lancés à partir du Yémen.
Surtout, faute de système adapté, ils durent faire usage de ces mêmes missiles SM-2, ESSM et SM-6, à plusieurs millions de $ l’unité, pour intercepter des drones d’attaque qui ne coutent que quelques dizaines de milliers de $ à fabriquer.
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cette évolution du rapport faible au fort est elle dans les réflexions des décideurs de la marine française pour augmenter les possibilités de réaction à un coup raisonnable ?
Oui elle l’est
On a équipé nos FREMMs de PASEO XLR ce mois ci