Boeing veut doter le F-15EX des technologies de guerre électronique du E/A-18G Growler

À l’occasion du salon aéronautique de Farnborough, Rob Novotny, en charge de la commercialisation du F-15 EX Super Eagle chez Boeing, a annoncé que l’avionneur américain étudiait, aujourd’hui, la possibilité de transposer les technologies de guerre électronique et de destruction des défenses aériennes adverses du Super Hornet, sur le nouveau, et seul, chasseur encore disponible dans son catalogue.

Selon ces déclarations, il s’agirait, par cette transposition, de répondre aux évolutions rapides des technologies de détection employées par les systèmes de défense aérienne, y compris pour s’opposer aux appareils furtifs comme peuvent l’être les F-22 et F-35, en s’appuyant sur les qualités intrinsèques d’une autre forme de furtivité, la furtivité active.

Furtivité active et furtivité passive face aux évolutions des systèmes de détection et de défense aérienne

Avec l’arrêt prochain de la ligne d’assemblage du F/A-18 E/F Super Hornet, annoncée pour 2027, le bloc occidental va également perdre la possibilité de se doter du seul appareil spécialement conçu pour la guerre électronique offensive, et la suppression des défenses aériennes adverses, l’E/A-18G Growler.

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2 Commentaires

    • Il s’agit, en effet, d’un vrai problème concernant l’industrie de défense française. Non sans raison, il est vrai, celle-ci a cessé d’investir en fonds propres, pour développer de nouveau des équipements militaires, depuis de nombreuses années. Il y a des exceptions. Ainsi, naval group, une société qui n’est pourtant pas à côté, a développé le drone sous-marin, le lanceur polyvalent multiple, et les batteries lithium-ion pour ses sous-marins Scorpene et Baracuda, entièrement en fonds propres.
      Toutefois, concernant naval group, c’est une question de survie : la commande National de navires militaires est, en effet, insuffisante pour garantir l’activité du groupe. Il doit donc nécessairement développer des produits destinés uniquement à l’exportation, en particulier dans le domaine des sous-marins conventionnels et des corvettes.
      Ce n’est pas le cas d’autres entreprises, comme Thalès, safran, Dassault Aviation, qui peuvent s’appuyer sur des équipements militaires plus faciles à exporter que des sous-marins nucléaires, ainsi que sur leurs offres civiles;

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