« Quand on parle d’industrie de défense, un Allemand parle d’industrie, un Français parle de défense ». Cette phrase, vous l’avez évidemment déjà lue ou entendue, en tant que lecteur de ce site. Elle explique, en effet, nombre des difficultés et tensions qui ont opposé Paris et Berlin, ces dernières années, en particulier autour des programmes SCAF et MGCS.
Mais alors que l’Allemagne s’apprête à une révolution profonde en matière d’effort de défense, tant pour répondre à l’évolution des tensions et des menaces que pour satisfaire Donald Trump tout en anticipant un possible retrait américain du vieux continent, jamais cette phrase n’aura mieux décrit la manière dont Berlin s’apprête à prendre le leadership en Europe en matière de défense, en s’appuyant sur sa plus grande force : un PIB de 4 300 Md€, plaçant le pays sur la troisième marche mondiale, au coude-à-coude avec le Japon, et loin devant les autres pays européens, comme le Royaume-Uni (2 800 Md€, 6ᵉ), la France (2 600 Md€, 7ᵉ) et l’Italie (2 000 Md€, 10ᵉ).
En effet, le ministre de la Défense allemand, Boris Pistorius, vient d’annoncer la création d’une offre cadre destinée aux alliés européens, visant à leur permettre d’acquérir certains grands équipements de défense produits par l’industrie de défense allemande, comme le char Leopard 2A8 ou le sous-marin U212 CD, aux mêmes conditions que la Bundeswehr.
En d’autres termes, en reproduisant un mécanisme comparable au fameux Foreign Military Sales américain, Berlin se prépare à faire main basse sur le marché des équipements de défense en Europe, en s’appuyant sur ses atouts : une industrie réactive et d’immenses capacités de financement.
Sommaire
Avec 160 Md€/an, l’Allemagne devrait disposer du troisième budget mondial de défense de la planète en 2030
Depuis le début du réarmement de la République fédérale d’Allemagne, avec les accords de Bonn de 1952, marquant la fin du régime d’occupation de la RFA et la renaissance des armées allemandes, Paris et Bonn, puis Berlin à partir du 3 octobre 1990, suite à la réunification, ont toujours veillé à maintenir des dépenses de défense équilibrées entre les deux pays, de sorte qu’aucun ne puisse effectivement représenter une menace dissymétrique excessive vis-à-vis de l’autre.

Ce protocole non formalisé, mais fermement respecté, demeurait encore fermement actif jusqu’à peu. Ainsi, lorsqu’en 2018, un officier général allemand présenta le modèle “Socle Défense” au ministère allemand des Finances (dirigé alors par un certain Olaf Scholz), ce dernier rejeta fermement le principe proposé, en expliquant que cela viendrait nécessairement rompre cet accord tacite franco-allemand, qu’il soit appliqué par Paris, par Berlin, ou par les deux.
Ces dernières années, cependant, celui-ci est, pour ainsi dire, passé aux oubliettes, en particulier du côté allemand, en deux phases successives. La première eut lieu en février 2022, peu après le début de l’offensive russe contre l’Ukraine, lors de l’annonce du Zeitenwende par ce même Olaf Scholz, qui prévoyait l’augmentation du budget des armées allemandes à 2 % du PIB dès 2023, et l’attribution d’une enveloppe de reconstruction de 100 Md€, à dépenser sur les trois à quatre années à venir.
Alors que la France atteignait à peine un effort de défense de 2 % en 2023, en application de la LMP 2018-2025, et que la trajectoire suivante ne dépassait pas les 2,2 % en 2030, il était évident qu’un puissant décrochage allait intervenir entre les efforts de défense français et allemands, dès 2024 ou 2025. Et de fait, en 2025, le budget allemand de la défense, atteignant 2 % du PIB du pays, est de 63 Md€, soit 25 % plus élevé que les 50,5 Md€ français.
Le second événement qui finit d’enterrer cet accord tacite franco-allemand a été le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, avec des exigences fermes en matière d’élévation de l’effort de défense plancher en Europe.
En effet, si plusieurs chiffres ont été évoqués jusqu’ici par le locataire du Bureau ovale, un consensus semble se dessiner autour d’un effort de défense à 3,5 % du PIB en 2030, complété par un effort sécuritaire de 1,5 % pour 2032 à 2035, ces engagements devant être adoptés par les membres de l’OTAN, à l’occasion du sommet de La Haye, du 24 au 26 juin 2025.

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« Et de fait, en 2025, le budget allemand de la défense, atteignant 2 % du PIB du pays, est de 63 Md€, soit 35 % plus élevé que les 50,5 Md€ français. »
De 50 a 63 c’est plutot un peu moins de 25%, pas 35%.
Bien vu ! merci, c’est corrigé (gros doigts)
Après la commune de 1870 qui se termina comme l’on sait, Jean Baptiste Clément composa « La semaine sanglante » annonçant la revanche.
« oui mais ça branle dans le manche,les mauvais jours finiront! Et gate à la la revanche, quand tous les pauvres s’y mettront, quand tous les pauvres s’y mettront ».
J’ai pensé qu’un poète allemand aurait pu écrire les mêmes mots après la défaite de 1945.
Avec des paroles légèrement modifiées:
« Oui mais ça branle…… Et gare à la revanche quand tous les al’mands s’y mettront, quand tous les al’mands s’y mettrons »
Nous y sommes.
La situation économique de la france,est calamiteuse et donc rend difficile des contre-feux face à la dynamique allemande. Et pourtant en 2017 ou nous étions en faiblesse , l’offre de E Macron semblait attreyante avec un retour à une économie florissante en 8 ans. Si il est vrai que le Covid et la guerre en Ukraine nous ont pas aidé, tout le monde a eu le meme problème, et nous voila 1000 milliards de dette incrémantale plus tard dans une situation encore pire. Donc mauvais point pour les politiques, mais les industriels sont frileux, rappelons que Rheinmetal a développé sur fonds propre son char KF51, ou son Skyranger, même si Safran développe son T-Rex sans commande de l’armée, ou Turgis et Gaillard avec l’Aarok
Je n’ai pas la même lecture, mais je ne suis pas aussi bien informé que vous s’en doute.
Déjà il faut se méfier des effets d’annonce de nos amis américains.
Ensuite l’industrie de défense allemande a principalement comme cible l’Europe, ce qui n’est pas le cas de la France.
J’ajouterai que la France devrait plutôt miser sur l’itar free que l’Allemagne ne veut pas et ne peut pas faire. L’ancien monde s’effondre, les US demain seront un empire agressif et menaçant et de moins en moins de pays voudront dépendre de leurs armes. Cette remarque est partiellement valable pour l’Allemagne aussi (trop de restrictions d’emploi).
Enfin, si je prie pour que les allemands soit assez stupide pour s’en prendre à toutes les industries de défense européenne, ce qui pourrait créer un mouvement de consolidation contre eux. (Je pense notamment à un premier mouvement France / Suède).
En définitive, ce pourrait être un mal pour un bien. Tranchons dans le vif des coopération européenne. l’Inde et le Moyen-Orient seront sûrement intéressé pour développer un nouveau char et le groupe neuron devrait être privilégié pour le futur avion. La France est une puissance qui reste mondialisé, elle devait miser sur le monde et non sur cette Europe qui lui crache au visage des qu’elle en a l’occasion. Un petit espoir pour la Suède qui semble sur une ligne très proche de coopération, je désespère en revanche du manque de cohésion entre matin.
M. Wolf je reviens sur l’introduction de votre article ou vous comparez, à juste titre, les PIB des pays européens. Vous utilisez pour cela la donnée classique du PIB nominal, or la guerre en Ukraine et vos articles m’ont conduit à préférer l’indicateur que constitue le PIB PPA (parité de pouvoir d’achat) qui évalue à mon sens bien mieux le pouvoir d’achat réel d’un pays.
Vous l’avez démontré par exemple en détaillant le coût de production des SNA US, UK et français pour lesquels (de mémoire) nos coûts sont nettement plus faibles. La guerre en ukraine le montre depuis trois ans avec la résilience industrielle russe qui défie les pronostics initiaux (en PIB nominal la Russie c’est 1 000 Mds d’€ de moins que la france, mais en PIB PPA c’est 2 500 Mds d’€ de plus !). Le suivi de la guerre rappelle régulièrement le coût unitaire nettement plus faible des équipements militaires russes (chars, avions, missiles…).
Je poste ci-dessous les données de la banque mondiale en PIB nominal puis en PIB PPA, en 2023 pour les dix premières économies :
PIB nominal
États-Unis 27 720 709,00
Chine 17 794 783,04
Allemagne 4 525 703,90
Japon 4 204 494,80
Inde 3 567 551,67
Royaume-Uni 3 380 854,52
France 3 051 831,61
Italie 2 300 941,15
Brésil 2 173 665,66
Canada 2 142 470,91
PIB PPA
Chine 34 660 138,18
États-Unis 27 720 709,00
Inde 14 619 765,55
Fédération de Russie 6 454 737,77
Japon 6 200 174,08
Allemagne 5 763 465,94
Brésil 4 456 606,93
Indonésie 4 334 715,23
France 3 982 377,92
Royaume-Uni 3 979 687,71
Le PIB PPA traduit à mes yeux bassez bien ce que vous écrivez dans vos articles :
– une accélération chinoise très nette permise par le fait que, prise sous cet angle, la Chine dispose du pouvoir d’achat le plus important du monde (et on voit bien la surprise qu’a pu constituer la construction de plusieurs PA en même temps, la réalisation de plusieurs modèles d’avions de 5/6e génération etc.).
– la force non négligeable de la Russie qui égale le Japon et devance l’Allemagne, ce qui rejoint le constat de la capacité russe à équilibrer l’Ukraine et ses alliés (on est loin des discours du type : la Russie c’est le PIB de l’Espagne…)
– en ce qui concerne la France, l’écart avec l’Allemagne est globalement le même dans les deux cas. Par contre, par rapport au RU, les PIB PPA sont quasiment identiques. On retrouve ici quelque chose qui semble traduire le hiatus qui existe entre le budget de la défense anglais (qui est plus élevé que le notre en valeur nominale) et l’état de l’armée anglaise qui est, de l’avis de tous les experts, très dégradé et en tout cas à un niveau inférieur de celui de l’armée française.
– on comprend mieux l’augmentation du budget américain de la défense à 1 000 Mds de $ : s’ils veulent suivre les chinois en volume d’équipements nouveaux ils vont devoir augmenter nettement leur budget.
Tout cela valide à nouveau la piste française pour certains équipements robustes et moins chers (type Caesar), et fait réfléchir quant à la fuite en avant technologique.
Post tres intéressant, je modulerais uniquement le PIB PPA de la Russie qui devrait baisser suite à l’augmentation significatif de la main d’oeuvre qualifiée dans le secteur militaro-industriel, suite à l’augmentation de la demande et le départ de nombreux jeunes cadres vers l’occident qui a conduit le gouvernement russe et ses industriels à proposer des salaires plus élevés, ainsi que les nombreuses primes données aux militaires, associé à la baisses des revenus énergétiques.
Merci pour votre commentaire que je n’avais pas vu avant. Oui effectivement il s’agit là de données 2023 qui sont nécessairement perturbées par la guerre.
Cependant quand on regarde l’évolution du PIB PPA de la Russie sur le moyen terme (depuis 1991 en gros), on constate une réelle progression économique de la Russie depuis le trou noir de la fin des années 90. En 2021, à titre d’exemple, le PIB PPA russe est de 5 732 Mds déjà supérieur à celui du Japon et de l’Allemagne.
Si on reprends le PIB PPA de l’UE
on obtient: 28106
versus USA :29184
Chine : 38190
Inde: 16190
Ce qui signifie clairement que l’existence des pays européens depend de leur capacité à s’entendre et à s ‘unir, ce que peu ont compris surtout l Allemagne qui pense s’en sortir toute seule.
Article sympa sur la théorie théoricienne du marketing parce qu’il manque quand même un élément primordial a mon sens : les pays ne cherchent plus a acheter du matériel militaire » vitrine » mais du matos qui marche vraiment sur le champ de bataille.
Si on prend un peu de recul ca pique sérieusement : entre le RCH 155, le MCO du Leo, la catastrophe PUMA, les sousm TKMS qui marchent plus tant que cà et pour finir tout le matos hybridé avec avec de l’américain ou de l’israelien qui te bloqueront le jour ou tu voudras t’en servir ou encore les eurofighters, y a quand même quelque chose qui tourne plus rond dans la maison allemande.
Technologiquement, les boites allemandes ont quand même bien perdu et si demain je suis un pays menacé je vais pas spontanément vers du matos teutons.
J’ai énormément de doute quant à la capacité de l’Allemagne, qui certes est la première économie européenne mais néanmoins en récession ou presque et en grande difficulté démographique, à aligner dans une demie décennie quasiment trois fois son budget défense actuel, alors qu’elle a déjà de la peine à sortir de sa poche son fond spécial de 100 milliards en plusieurs années.
Les allemands partent de très loin dans pratiquement tous les secteurs à l’exception des missiles, des blindés et des sous-marins conventionnels, le tout en étant dramatiquement dépendant des Etats-Unis. Le temps qu’ils montent en puissance (et ça va leur prendre bien plus que 5 ans), il y a fort à parier que ce qui provoque toutes cette agitation, à savoir les délires poutiniens et trumpistes, se soient calmés d’une manière ou d’une autre et que les allemands soient revenu à leur épicerie traditionnelle, qui est d’acheter de l’américain sur étagère et de créer des concurrents avec des partenariats technologiques du désespoir.
même pas les blindés Slasher, le RCH 155 est cata en MCO comme le LEO d’ailleurs. Le PUMA est un fiasco dans les grandes largeurs…….reste plus grand chose de vraiment sympa en blindé pour faire la guerre …..ha si les Marders sont bien 🙂
bon cela on s’en doutait quand même depuis un moment qu’ils nous préparaient un coup de jarnac, avec l’essi et autres pseudo coopérations qui ne vont nul part. bon tout n’est pas perdu à mon avis, si pour les chars c’est plié en europe, de toutes façons on n’en a jamais vraiment vendu. pour les avions laissons le scaf mourrir à petit feu, ce ne sera pas nous les plus emmerdés ! on a de quoi se retourner et de l’avance la dessus. pour NV ils sont aujourd’hui bien implantés et leur produits sont sains et à des prix corrects, il n’y a qu’à voir les barracudas vendus aux pays bas, nous avions le meilleur produit au meilleur prix ! donc il suffit que l’on applique la même stratégie , à savoir des produits innovants à des prix attractifs. pour cela on peut rogner sur les couts de dévelloppement, car comme vous ll’avez si souvent démontré dans vos articles, le retour budgetaire est très fort. donc quelquefois il faut savoir perdre un peu pour gagner plus. regardez avec la vente des 4 barracudas aux pays bas, naval group va relocaliser une partie de la construction des SNLE à brest. 500 emplois recrées sur le site historique de la penfeld après les dégraissage de milliers d’emplois dans les années 2000. donc il ne faut pas baisser les bras, nous avons les ressources et les idées et parmi les meilleurs ingénieurs mondiaux dans beaucoup de domaines. il ne faut pas perdre la gniac et rien lacher jamais ! c’est comme cela que l’on gagne les combats.
Et j’ajoute, pour terminer mon précédent commentaire, que je ne vois à l’heure actuelle comme solution plausible que vous recrutiez MM. Trappier, Pommellet, Chiva et Gaillard pour former les Avengers français et sauver ce pays ! Plaisanteries mises à part, pensez-vous que nos politiques soient réellement capables de réagir face à cette énorme menace pour ce qu’il nous reste d’industrie, ou, compte tenu de la situation nationale, les carottes sont vraisemblablement cuites ?
C’est à pleurer. Savoir que la France a tant d’atouts dans ses manches, tant de compétences, tant d’entreprises ambitieuses, tant de savoir-faire techniques, et que tout ça va finir à la poubelle du fait de l’incurie de nos gouvernements successifs, de droite comme de gauche… Depuis trente ans, ils ont benoitement remis à l’Allemagne les clefs de notre compétitivité industrielle et mis en sourdine les outils de notre puissance, ; nos finances sont désormais tellement dégradées et notre crédibilité tellement entachée que nous n’avons presque plus aucune marge de manœuvre pour éviter le mur qui arrive.
Le Président rêve depuis huit ans de réaliser l’autonomie stratégique européenne en comptant sur son sourire Colgate, les Allemands vont l’accomplir avec une stratégie concrète, et nous n’aurons que nos yeux pour pleurer. Quel gâchis. Et le pire dans tout ça, c’est que le débat public continue de tourner autour du sexe des anges : veux-tu de l’interdiction du voile, veux-tu du conflit israélo-palestinien, veux-tu du congé menstruel, en veux-tu en voilà. L’énergie ? L’industrie ? La défense ? Les infrastructures ? La recherche ? Qu’est-ce ? Ça se mange ? C’est bien certifié commerce équitable, au moins ?
Vous dites, monsieur Wolf, qu’il existe des solutions, et je lirais avec plaisir un article les évoquant, car ce site est l’un des derniers qui me laisse de temps à autres espérer que notre nation n’est pas destinée aux latrines de l’Histoire
« nos finances sont désormais tellement dégradées et notre crédibilité tellement entachée que nous n’avons presque plus aucune marge de manœuvre pour éviter le mur qui arrive » Aujourd’hui les danois, en bien meilleure forme financière que nous viennent d’annoncer qu’ils passeront le retraite a 70 ans. Nous sommes encore a discuté s’il ne faut pas revenir a 60 ans. Nous avons la (non) puissance que nous meritons.
Nos finances ne sont pas très bonnes mais rien de catastrophique non-plus. On est noté l’équivalent de 17 sur 20 par les agences de notation.
Quant au Danemark, on vous laisse y aller bosser pour financer un budget défense de moins de 10 milliards d’euros.
C’est nos patrons depuis 30 ans qui ont bradé la France pas nos politiques …….vous vous égarez la.
C’est Carrefour par exemple, sur les 7 dernières années, qui a touché des aides d’états de centaines de millions d’euro et qui dans le même temps est passé de 115k employés a 80k ( tout en maintenant un bénéfice substanciel ).
Aucun secteur n’a été épargné par la doctrine des années 80 ( juste après Mitterand )qui préconisait tout sauf la France. Y a pas si longtemps Renault ne fabriquait plus une seule voiture en France ( avec des prix de vente toujours plus cher ).
Nos politiciens ont toujours manqué de courage et de clairvoyance, le dernier en date a vendu puis racheté les turbines Arabelles pour un montant encore inconnu et nous a ridiculisé avec son amour immodéré des allemands. Bismarck avait ri au nez de Napoléon 3 quand celui-ci avait demandé l’annexion du Luxembourg pour avoir abandonner l’Autriche en 1866. Macron nous a fait subir le même camouflet quand les Allemands ont fini par rejeter le système Manba pour La Défense aérienne européenne, digne de la dépêche d’Ems !
Jospin a été responsable de nos déboires dans le nucléaire civile en donnant trop d’importance à ces incompétents d’écolos pour le gâchis que l’on sait.
En parlant de gâchis, je vous rejoins sur un certain point concernant Carrefour. Un Suédois en provenance de chez Nestlé s’était mis en tête de « réenchanter » l’hypermarché. Une catastrophe digne de 1870, tous les fastes et dorures dignes du second Empire ont été jetés à la poubelle par son successeur, résultat 3,5 milliards de perte. Pour ce prix, il était possible d’offrir un second porte avions à la Royale !
Bonjour,
Beaucoup critique nos dirigeants mais en démocratie, un peuple à les dirigeants qu’il se choisit et par conséquent qu’il mérite.
Chapeau bas Messieurs les allemands vous avez su faire les efforts nécessaire par le passé vous en récolterez les fruits d’ici peu.
Même principe pour la France