Selon le site Defenseworld.net, la Défense anti-missiles japonaise, composée de systèmes radars sur la côte nipponne et des systèmes Aegis équipant les destroyers de la classe Kongo et dérivée, ont été dans l’incapacité de suivre les derniers essais du missile balistique à courte portée KN-23 lancés de Corée du nord. En effet, le missile, qui utilise comme le système Iskander russe, une trajectoire semi-balistique, évolue à une altitude autour de 60 km, le situant sous le plafond d’engagement des systèmes anti-missiles comme le THAAD et le SM3/6, mais au dessus des systèmes anti-aériens comme le Patriot ou le SM2. En outre, le missile peut évoluer lors de de son vol semi-balistique, rendant la pré-determination de sa trajectoire impossible par les calculateurs des systèmes anti-missiles balistiques.
Accès réservé aux abonnés Premium
Les archives de plus de deux ans sont réservées aux abonnés Premium de Meta-Defense. Cet accès étendu permet de replacer chaque évolution dans le temps long et de suivre la cohérence des analyses.
L’offre Premium inclut l’ensemble des contenus récents et l’accès illimité aux archives.