Le renforcement des capacités militaires russes est pris très au sérieux par les autorités suédoises, comme c’est la cas, d’ailleurs, pour la majorité des pays scandinaves ou bordant la mer Baltique. Bien que membre de l’Union européenne, la Suède, comme la Finlande, est un pays qui se définit comme neutre, et qui, de fait, n’appartient pas à l’OTAN. Mais, comme Helsinki, Stockholm est conscient de la position stratégique du pays pour le contrôle de la mer Baltique et de la mer du Nord, et que le pays représente donc une cible de choix pour les forces russes si un conflit devait apparaitre avec l’OTAN.
C’est la raison pour laquelle, depuis 2 ans, les autorités suédoises ont décidé de ré-activer les stratégies et infrastructures qui étaient à l’oeuvre lors de la guerre froide. Cela a commencé par le retour de la conscription, suivi de celui des procédures civiles de Défense Globale, et le retour d’un contingent militaire sur l’ile de Gotland, en mer Baltique. Aujourd’hui, le Marine Royale Suédoise re-active un autre symbole de la guerre froide, la base navale fortifiée de Musko, à quelques encablures de Stockholm. Cette base très sécurisée permet d’abriter, au coeur des falaises de granit, bâtiments de guerre, sous-marins et personnels dans un bunker prévu pour résister aux attaques nucléaires. Le complexe dispose d’un hôpital et d’importantes réserves en son sein, de sorte à pouvoir soutenir les forces navales suédoises même dans un conflit de très haute intensité.
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