Chaque année, le Pentagon publie une proposition du budget servant de base à sa stratégie des moyens et à l’élaboration de la doctrine américaine. Depuis une quinzaine d’année, les débats qui s’ensuivent au Congrès conduisent souvent à de substantielles modifications de la planification du Pentagon, montrant les dissensions qui ne peuvent manquer d’apparaître entre les besoins opérationnels, les contraintes politiques et les impératifs de préservation du tissu industriel. Dans tous les cas, que les décisions prises proviennent des militaires ou des législateurs, elles restent l’objet de compromis, puisqu’elles sont élaborées dans l’optique de respecter un budget qui, lui, est fixe.
Cette année, la proposition de budget concernant les capacités aériennes américaines (le Airpower) pour l’année fiscale 2021 montrent un certain fléchissement du Pentagon en général et de l’USAF en particulier vis-à-vis des impératifs industriels et politiques des années passées, et donc une volonté d’éviter une bataille frontale sur certains points clés, comme le retrait des avions d’attaque A-10. Néanmoins, aux vues des prévisions du Pentagon, un grand nombre de points feront grincer des dents puisque certaines capacités clés semblent devoir être remises au placard afin de libérer des fonds pour le sacro-saint programme F-35.
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