La Russie débute les tests pour équiper le chasseur Su35 du missile à très longue portée R-37M

Un des principaux atouts de l’OTAN face à la Russie repose sur la puissance de ses forces aériennes capables, théoriquement, de prendre le contrôle du ciel et donc de frapper les forces adverses que ce soit sur les zones d’engagement et dans le profondeur. Pour assurer cette puissance aérienne, les forces aériennes occidentales emploient un grand nombre d’avions de soutien, qu’ils s’agissent de ravitailleurs comme le KC46 ou l’A330 MRTT, d’avions d’alerte aérienne avancée comme l’E7 Wedgetail ou l’E3 Sentry, ou encore d’avions de renseignement électronique comme l’EC-130H Compass Call.

Pour la Russie, il n’est pas question de chercher à prendre l’avantage sur l’OTAN dans ce domaine, un objectif fondamentalement inaccessible, mais d’empêcher cette dernière d’y parvenir. Pour cela, les forces russes mettent en oeuvre des systèmes de défense anti-aérienne à longue portée, comme le S-400 et le futur S-500, destinés à repousser les appareils de soutien bien au delà de la ligne d’engagement, et donc d’en diminuer l’efficacité. Le missile RVV-BD, ou R37M s’inscrit dans cette stratégie. Avec une portée atteignant, selon les sources, de 200 à 400 km, et une vitesse hypersoniques de mach 6, le R37M est un missile lourd conçu spécifiquement pour éliminer les avions de soutien de l’OTAN, et priver cette dernière d’une composante essentielle de sa puissance aérienne.

La Maquette du R37M fut présentée officiellement lors du salon MAKS de Moscou en 2013

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