En 2014, les derniers Mirage F1 de l’Armée de l’Air française prenaient leur retraite après quatre décennies de bons et loyaux services. Jusqu’à la fin, ce chasseur monoréacteur de Dassault Aviation aura continué à faire ses preuves, notamment en effectuant des missions de frappe et de reconnaissance au Mali. Trop spécialisées, et ne pouvant plus intégrer les systèmes d’arme les plus récents, les Mirage F1CR (reconnaissance) et F1CT (appui tactique) se verront remplacés sur le terrain par des Mirage 2000 rénovés, des Rafale bien plus performants et même par les nouveaux drones Reaper achetés aux Etats-Unis.
Pour autant, les cellules des derniers Mirage français étaient encore en excellent état lors de leur sortie du service actif. Conscient du potentiel de ces appareils, les autorités françaises ont décidé de placer les Mirage F1 « sous cocons », leur épargnant ainsi la casse en attendant qu’ils trouvent repreneur sur le marché de l’occasion. Mais plutôt que de revendre les cellules auprès d’armées de l’air africaines ou sud-américaines, le Ministère des Armées a décidé en 2017 de revendre une soixantaine de cellules de Mirage F1 à la société privée américaine ATAC, du groupe Textron. Et il y a quelques jours, ATAC a justement été sélectionné par l’Air Combat Command de l’US Air Force afin de fournir des capacités d’entrainement au combat au profit des pilotes de F-16 et de F-35 américains, via sa flotte de Mirage F1 rénovés.
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