Avec les munitions vagabondes israéliennes, les drones israéliens comme le désormais célèbre TB2 de Bayraktar ont incontestablement fait preuve d’une très grande efficacité lors du conflit dans le Haut-Karabakh, conflit durant lequel ils ont participé à l’élimination d’une grande partie des blindés et des fortifications arméniennes, et ce en dépit de la présence de moyens anti-aériens comme des batteries SA-8 d’origine soviétique. Ces succès ne font que confirmer ceux déjà enregistrés en Libye et en Syrie, théâtres sur lesquels ils auraient notamment obtenus d’importants succès contre des systèmes anti-aériens modernes comme le Pantsir S1 de facture russe, pourtant conçu pour lutter contre ce type de menace. Un rapport non confirmé fait même état de la destruction d’un système TOR M1 arménien la semaine dernière, pourtant réputé très efficace contre les drones.
Economique à construire, les TB2 turques sont disponibles en grand nombre, et offrent des performances certes inférieures à celles des Reapers américain ou Sharp Sword chinois, mais de toute évidence suffisantes pour mener à bien de nombreuses opérations allant du renseignement à la conduite de frappes d’artillerie, et peuvent même mettre en oeuvre des armements Air-Sol guidés MAM-L et MAM-C de facture turque. Pour autant, le TB2 souffrait d’une grave lacune, le besoin de maintenir une ligne de visée directe ou relayée entre le centre de controle qui dirige le drone, et le drone lui-même, ceci limitant sensiblement les possibilités d’utilisation de l’appareil.
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