Comme nous le disions il y a quelques jours, la nationalisation du motoriste ukrainien Motor Sich afin de prévenir le groupe chinois Skyrizon de s’en emparer n’ira pas sans créer de sérieuses inquiétudes dans la région de Zaporizhia, où le groupe emploie la majorité de ses 20.000 collaborateurs. La crainte est forte en effet, que l’éviction du groupe chinois qui avait affiché de grandes ambition notamment en matière d’investissement, ne condamne à terme l’activité de l’ensemble du groupe, qui aujourd’hui peine sérieusement à trouver une activité suffisante pour maintenir les emplois. Dans ce même article, nous émettions deux hypothèses pour justifier la décision du président ukrainien Volodymyr Zelenskiy de passer par cette nationalisation, outre la volonté d’empêcher un pillage technologique, avec le risque politique que cela comporte si le groupe venait à faire face à des difficultés trop importantes menaçant sa survie et les emploies qui en dépendent.
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