Au delà de l’héroïque résistance des ukrainiens et de leur président face aux forces russes, et l’évident changement de stratégie dans le plan d’attaque du Kremlin revenant vers une stratégie plus conventionnelle mais également beaucoup plus violente vis-à-vis des populations civiles, la décision de Vladimir Poutine d’engager cette offensive contre l’Ukraine a provoqué, à l’échelle internationale, un raz de marée géopolitique d’une ampleur inédite depuis la chute du mur de Berlin. Car si les militaires russes ont gravement sous-estimés la capacité de résistance des militaires mais également des civils ukrainiens, le Kremlin a, quant à lui, profondément sous-estimer l’unité et la riposte dont feront preuves les occidentaux, et des européens en particuliers, transformant ce conflit qui devait initialement ne durer que quelques jours, en un bras de fer entre Russie et Européens d’une intensité comparable à celui de la crise des Euromissiles. Désormais, c’est le régime même de Vladimir Poutine qui est dans le viseur des européens, tellement déterminés qu’américains et chinois restent, pour l’heure, remarquablement discrets.
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