Depuis l’intervention militaire de 2008 en Georgie, la puissance militaire conventionnelle russe avait été un puissant outil au service du Kremlin, tant pour intimider ses voisins que pour ramener la Russie aux premiers plans de la scène géopolitique internationale. Les succès enregistrés en Crimée puis en Syrie, créèrent une aura de puissance qui permit à Moscou de s’imposer à plusieurs reprises en Europe mais également en Afrique. Cette même puissance conventionnelle, adossée à l’immense force de dissuasion de l’arsenal nucléaire russe, explique en grande partie l’attitude parfois timorée des occidentaux en soutien de l’Ukraine lors des premières semaines du conflit, lorsque bien peu estimaient que Kyiv pouvait résister au déferlement des blindés et avions russes, ainsi qu’à leur puissance de feu cumulée.
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