« Un armée d’échantillons ». Cette phrase a été employée en de nombreuses occasions pour définir les Armées françaises et leurs capacités. Elle n’est pourtant pas le moins du monde pertinente, car il laisse supposer que l’ensemble de ses composantes a été sous-dimensionné en deçà d’un seuil garantissant leur efficacité. S’il est vrai que 200 chars Leclerc et 77 canons CAESAR sont insuffisants pour entreprendre un conflit majeur dans des conditions acceptables, d’autres capacités, dans le domaine aérien, naval ou des forces de projection, sont pour leur part dimensionnées afin de répondre aux besoins. Quant à la dissuasion française, si elle peut paraitre insuffisamment dotée face à l’évolution des menaces ces derniers mois, force est de constater qu’elle le fut durant les 30 années qui suivirent l’effondrement du bloc soviétique, dans une période révolue que les historiens qualifieront probablement de « Post Guerre Froide », en espérant qu’elle ne soit pas appelée à être qualifiée de « Pré-quelque chose de très déplaisant ».
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