Le programme d’avion d’entrainement T-7A Redhawk montre-t-il les limites de la conception numérique ?

Au terme d’une compétition à couteaux tirés avec Lockheed-Martin, Leonardo et Northrop-Grumman, le consortium formé de l’américain Boeing et du suédois Saab parvint, en 2018, à s’imposer pour le remplacement des avions d’entrainement avancés T-38 Talon de l’US Air Force dans le cadre du programme T-X. Le programme comme son appareil, le T-7A Redhawk, devaient représenter la quintessence de la doctrine prônée activement par le nouveau chef des acquisitions de l’US Air Force de l’administration Trump, le docteur Roper, en faisant reposer massivement sa conception sur la technologique des jumeaux numériques. La confiance dans cette approche était à ce point importante, tant du point de vue des industriels que des militaires, que Boeing et Saab s’engagèrent dans une offre à enveloppe fixe de 9,2 Md$ pour 351 appareils ainsi que 46 simulateurs, avec un début de la production industrielle dès 2023. Malheureusement pour les deux industriels, certains problèmes sont apparus, faisant voler en éclat le modèle économique visé par Boeing.

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