Quel blindé pour assurer l’interim du Leclerc si le programme MGCS venait à être reporté ?

Ces derniers jours ont probablement été les plus difficiles concernant le programme Main Ground Combat System, ou MGCS, destiné initialement à remplacer les Leclerc et Leopard 2 à partir de 2035. En effet, coup sur coup, plusieurs annonces ont été faites outre Rhin, laissant supposer que cette échéance ne serait plus respectée. Ainsi, selon la Bundeswehr, les blocages industriels auxquels le programme fait face aujourd’hui, interdiraient désormais une entrée en service en 2035. Quelques jours plus tôt Suzanne Weigand, la CEO de RENK, qui conçoit et fabrique les très critiques transmissions des chars français et allemands, a déclaré lors d’une interview que cette même échéance…

Lire l'Article

Y-a-t’il un pilote pour la stratégie industrielle défense française ?

Avec le retour de la guerre en Europe et la dégradation rapide des tensions entre grandes puissances militaires en Asie et au Moyen-Orient, l’industrie de défense française s’est retrouvée, en quelques mois, un centre d’intérêt majeur tant pour les médias que pour nombre de personnalités politiques qui semblent découvrir l’état de délabrement des stocks de munitions et de pièces de rechange des armées, ou les délais de fabrication de certains équipements comme le canon Caesar. Il ne se passe plus désormais une semaine sans qu’une annonce concernant l’industrie de défense, les armées ou la prochaine loi de Programmation militaire, ainsi que les commentaires qui en…

Lire l'Article

Neuron, E-MBT, SMX31 …: Peut-on palier les impasses de la future LPM pour la recherche et l’équipement des armées ?

Alors que les Etats-majors, le ministère des Armées et l’Elysée peaufinent les derniers détails de la future Loi de Programmation Militaire qui couvrira la période 2024-2030, de nombreux échos plus ou moins officiels laissent supposer qu’en dépit d’un budget en très forte hausse, permettant d’atteindre un effort de défense à prés de 2,3% du PIB en 2030, de nombreux programmes de recherche et développement d’équipements de défense, ainsi que d’équipements des armées, devront être étalés voire purement et simplement ignorés, du fait des contraintes budgétaires. En effet, sous l’action conjointe d’un sous-investissement dramatique en matière de défense durant les 20 années ayant précédé la précédente…

Lire l'Article

Les Armées françaises (aussi) ont besoin d’un plan de recapitalisation de 100 Md€

Quelques jours à peine après le début de l’offensive russe contre l’Ukraine, le chancelier allemand Olaf Scholz présentait devant le Bundestag, le parlement allemand, un plan visant à investir une enveloppe de 100 Md€ destinée à réparer certaines des défaillances les plus critiques constatées au sein de la Bundeswehr, tout en engageant une dynamique afin d’amener l’effort de défense du pays au delà du seuil des 2% de PIB requis par l’OTAN à horizon 2025. Depuis, l’immense majorité des pays européens, qu’ils soient ou non membre de l’OTAN, ont annoncé une augmentation sensible de leurs propres efforts de defense, tous s’engageant, à des échéances plus…

Lire l'Article

Le Tampon Operationnel, une alternative pour renforcer les Armées et l’Industrie de Défense

Face aux bouleversements rapides qui touchent les équilibres géostratégiques dans le monde, les armées françaises, comme l’industrie de défense nationale, font face à un problème complémentaire mais sans solution évidente. En effet, les armées ne cessent de répéter, de manière de plus en plus audible, qu’elles manquent de moyens, et notamment de moyens lourds et d’effectifs, pour assurer leurs missions dans un contexte ou les engagements de haute intensité pourraient redevenir possible, voire devenir la norme. Dans le même temps, la base industrielle et technologique Défense française, ou BITD, si elle dispose aujourd’hui d’une activité relativement soutenue, manque clairement de visibilité à moyen terme, mais…

Lire l'Article

Porter l’effort de défense de la France à 3% du PIB : nécessaire ? suffisant ? soutenable ?

Lors de sa dernière audition en tant que Chef d’Etat-Major des Armées par la Commission Défense et Sécurité de l’Assemblée nationale, le Général Lecointre, interrogé par un député sur ce dont auraient besoin les armées pour retrouver une posture défensive comparable à celle des années 60 et 70, a répondu non sans malice « 4% de PIB, comme à cette époque ». Au delà du trait d’humour d’un militaire remarquable à la carrière plus qu’exemplaire, le Général Lecointre a posé clairement devant les députés le problème qui sous-tend l’efficacité et les performances de nos armées aujourd’hui, à savoir le « nerf de la guerre’, le budget dont elles…

Lire l'Article

La cooperation industrielle défense franco-allemande cristallise les opinions en France

Depuis quelques semaines, les programmes de coopération industrielle franco-allemands de défense, comme le programme d’avions de combat de nouvelle génération SCAF et le programme de chars de combat MGCS, ont rencontré de nombreuses difficultés. Face à une certaine intransigeance et des exigences excessives de la part de l’Allemagne, l’Industrie de Défense française, mais également un part significative de l’opinion publique nationale, s’est arcboutée dans un posture d’hostilité, dans le but de protéger l’industrie de Défense comme pour, parfois, s’opposer au principe même de coopération européenne. Ce débat, qui se tenait principalement sur les réseaux sociaux et en comité restreint, a aujourd’hui franchi un nouveau seuil,…

Lire l'Article

Les 5 enjeux stratégiques de la Supply Chain de l’Industrie de Défense française

Pour le grand public, l’Industrie de Défense française se résume à plusieurs acteurs majeurs bien connus, comme Dassault Aviation, Thales ou Naval Group. Pourtant, ces grandes entreprises ne représentent qu’une partie de la Base Industrielle et Technologique Défense nationale, ou BITD, qui bien qu’indispensable, aurait bien du mal à s’imposer en France comme à l’exportation sans le réseau de sous-traitant dense et très compétent que représente la Supply Chain de Défense. Or, aujourd’hui, entre les effets de la crise Covid-19, les difficultés pour trouver un partenaire bancaire ou certains arbitrages défavorables liés à des engagements de coopération internationale, une partie significative de cette Supply Chain…

Lire l'Article

Pour Florence Parly, le budget des armées pourra contribuer à la relance économique du pays

Ce n’est désormais plus un mystère : la crise sanitaire du coronavirus a provoqué une crise économique mondiale dont l’ampleur et les effets sont encore difficiles à évaluer. Dans les mois et années qui viennent, les difficultés budgétaires vont s’accumuler pour la plupart des pays, y compris la France. Comme nous l’avons déjà vu en Thaïlande ou encore en Allemagne, les budgets de la défense pourront être utilisés par certains gouvernements comme variable d’ajustement afin de réduire les dépenses de fonctionnement des Etats et de rediriger les budgets vers d’autres secteurs, comme la santé ou la protection sociale. Néanmoins, dans une récente déclaration, la ministre française…

Lire l'Article

La Marine Nationale va-t-elle s’équiper largement en canon RAPIDFire de 40mm ?

La question de l’artillerie moyenne sur les navires de surface de la Marine Nationale se pose déjà depuis plusieurs années, au point que la configuration générale des pièces d’artilleries des futures frégates FDI a mis un certain temps avant d’être relativement figée. Aujourd’hui, outre quelques pièces de 100mm armant les frégates et avisos (devenus patrouilleurs de haute mer) les plus anciens, la Marine articule l’artillerie de ses bâtiments autour de deux pièces principales : le 76mm de Leonardo ainsi que le 20mm Narwhal de Nexter, qui sert en complément du 76mm sur les frégates et comme pièce principale sur les nouveaux patrouilleurs. Néanmoins, depuis l’apparitions des…

Lire l'Article
Meta-Défense

GRATUIT
VOIR