lundi, décembre 1, 2025
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Les nouvelles frégates de l’US Navy auront elles aussi 2 équipages

Selon le contre-amiral Ron Boxall, en charge des opérations de surface à l’Etat-Major de l’US Navy, les nouvelles frégates FFG/X de l’US Navy seront conçues pour être opérées en double équipage, un équipage bleu, un équipage or, à l’image des sous-marins. Cette organisation permettra de « doubler » la présence à la mer de chaque bâtiment, laissant supposer que les FFG/X vont reprendre leur rôle de colonne vertébrale de la force navale de surface américaine.

La Marine Nationale avait annoncé une disposition similaire pour ses FREMM et futures FTI. Les nouveaux bâtiments étant bien moins gourmant en personnels que leurs ainés, comme les frégates Type70, le passage en double équipage ne nécessitera pas un effort spectaculaire sur les effectifs, alors que la disponibilité à la mer des bâtiments sera largement augmentée.

En outre, cela permettra de faire baisser la pression opérationnelle sur les équipages, qui aujourd’hui cumulent souvent plus de 200 jours de mer par an.

La nouvelle bombe nucléaire basse puissance américaine W76-2 inquiète dans le monde

En 2018, le président Trump intégra dans la revue stratégique la nécessité de disposer d’une arme nucléaire de faible puissance, pouvant être utilisée comme arme tactique et préstratégique. Les travaux pour la construction de cette nouvelle arme, désignée W76-2, et ayant une puissance limitée de 5 à 7 kilotonnes, soit l’équivalent des bombes lancées sur Hiroshima et Nagasaki en 1945, ont débuté il y a peu dans l’usine de Pantex, site spécialisé dans la production sécurisé d’armes nucléaire situé au Texas.

Or, l’existence d’une arme nucléaire de ce type provoque ne nombreuses inquiétudes à travers le Monde. Pour la Chine, en créant une zone floue entre la guerre conventionnelle et la guerre totale, elle ouvrira la voie à de possibles erreurs de jugement aux conséquences potentiellement catastrophiques. Même réaction de la part de la Russie, qui juge, par la voix de son ministre des affaires étrangères, que la nouvelle munition augmente le risque d’un conflit nucléaire.

Il faut noter que les 3 pays disposent de bombes nucléaires de faible intensité, comme la bombe B61-m10 en dotation dans l’OTAN, dont la charge varie entre 5 et 80 kilotonnes. La France dispose d’une arme préstratégique, le missile ASMPA, qui est équipé d’une charge de 300 kt.

Le Rafale est-il désarmé par un F-35A à moins de 80m$ ?

Dans un communiqué de presse, Lockheed Martin indique que le prix unitaire d’acquisition du F35A passera sous la barre des 80 m$ d’ici 2023, conformément aux objectifs du programme. D’ores et déjà en 2019, en passant à un niveau de production de 130 appareils par an, les couts de revient descendront sous la barre des 80m$, permettant progressivement de faire évoluer le prix commercial de l’avion d’ici 2023.

Dès lors, le F35A sera proposé à un prix sensiblement égal, voir supérieur, au Rafale de Dassault. L’avion français ayant déjà d’importantes difficultés à s’imposer face à son adversaire dans les compétitions européennes et internationales, est-il, dés lors, condamné ?

Le Rafale ne manque pas d’arguments à faire valoir, face à son adversaire américain. Il le surpasse en matière de capacité d’emport, de vitesse de pointe, de vitesse de croisière, de rayon d’action et de capacité de manœuvre. En outre, le Rafale est d’ores et déjà un appareil très fiable, il présente une excellente disponibilité, et ses prix de maintenance sont moitiés moins élevés de ceux du F35.

Avec le nouveau standard F4 qui entrera en service en 2023, la Rafale disposera de capacités de communication et de traitement largement étendues, ainsi que de systèmes modernisés comme l’OSF et le système de protection SPECTRA.

Reste que le F35A disposera toujours d’un avantage importante en matière de furtivité, même si cet avantage ira diminuant avec le temps. C’est précisément cette fonctionnalité qui aura été déterminante en Belgique, l’aviation Belge étant tenue d’assurer des missions de suppression des défenses anti-aériennes ennemies.

Pour être en mesure de contrer ces points critiques, l’offre Rafale devra évoluer, et intégrer des solutions pour répondre à l’ensemble des spectres de mission moderne, comme par exemple :

  • Une version « guerre électronique » du Rafale, comparable à l’EA-18G Growler de l’US Navy, dont le rôle serait d’éliminer et/ou de brouiller  les menaces radars et sol-air adverse.
  • La mise en œuvre d’une fonctionnalité bi/multi statique du radar RBE-2, permettant aux rafales de disposer de solutions efficaces face aux appareils furtifs
  • Le renforcement des détecteurs passifs de l’appareil, et la capacité de l’appareil à fusionner les donner provenant de plusieurs capteurs, voir de plusieurs appareils.
  • La conception d’un drone de combat UCAV, adjoint de l’avion piloter pour porter en zone disputé des détecteurs et effecteurs de façon furtive, sous le contrôle de l’équipage du Rafale.
  • Enfin, la prise en compte des spécificités de l’économie française, pour élaborer le prix d’exportation de l’appareil. En effet, en France, 1 million d’Euro supplémentaire investi dans l’industrie de Défense génère 1,45 millions d’euro de solde budgétaire pour l’Etat, tout en créant 27 emplois. L’Etat a donc la possibilité de procéder à un abondement sur le prix de vente export de l’appareil, pouvant atteindre 50% de ce prix de vente, tout en conservant un retour budgétaire très important (95% dans ce cas). Le prix catalogue du Rafale baisserait alors sous la barre des 40 m€, rendant l’appareil très attractif.

Il existe donc des réponses à apporter à la baisse des tarifs du F35A, susceptibles de maintenir la compétitivité de l’avion français tant du point de vu économique que du point de vu opérationnel. Il faut noter, à ce titre, que toutes ces mesures bénéficieraient également très largement aux forces aériennes françaises de l’Armée de l’Air et de l’Aéronautique Navale.

Plus d’informations sur l’ASTER 30 Bock1NT

L’OCCAR a annoncé que le programme ASTER 30 Block1NT avait passé, en fin d’année 2018, la phase de conception préliminaire, définissant les fonctionnalités, objectifs et technologies qui seront employés pour son développement. Ainsi, le missile disposera d’un autodirecteur en Bande Ka haute fréquence, augmentant sa précision et la portée, permettant au nouveau système d’engager et intercepter des missiles balistiques de portée intermédiaire allant jusqu’à 1500 km. 

L’Aster 30 Block1NT représente l’évolution à mi-vie du système Aster. Cette modernisation intègre la modernisation du missile lui-même, mais également l’unité de contrôle de tir, et les silos de transports, ainsi que la capacité du système à s’intégrer dans les réseaux de défense anti-aérienne de l’OTAN.

Il équipera les systèmes PAAMS en fonction sur le porte-avions Charles de Gaulle, ou le frégate de Défense Aérienne Horizon française et Italienne, ainsi que les destroyers anti-aériens Type45 britanniques. Ils équipent également les FREMM franco-italiennes, les frégates singapouriennes Formidable, et équipera les futurs FTI et FREM-DA françaises et PPA italiennes.

Le système franco-italien SAMP/T de défense anti-aérienne et de déni d’accès utilise également le système Aster.

Le nouveau Véhicule de Combat Amphibie de BAe donne satisfaction au Marines Corps

En juin 2018, l’US Marines Corps confia au britannique BAe la conception et fabrication de son prochain Véhicule de Combat Amphibie, ou ACV, utilisé pour accompagner les barges de débarquement lors des assauts amphibies, fonction première de ce corps. Alors que la production a déjà démarré, à un rythme volontairement faible, les tests ont continué pour déterminer les améliorations à apporter au blindé. 

Dans un communiqué relayé par le site defense-blog, le Marines Corps exprime sa satisfaction vis à vis de l’ACV, qui a donné de très bons résultats lors de ces tests, notamment lors des tests en mer. De fait, le découpage du programme pourra être accéléré, et le corps s’épargnera de couteuses procédures de modification des blindés déjà livrés, ou en courts de fabrication. 

Parallèlement, le Marines Corps a annoncé qu’il souhaitait disposer de 3 versions de son nouvel ACV : une version de commandement, une version de soutien logistique, et une version de combat d’infanterie, équipée d’un canon de 30 mm, à l’image des Strikers de l’US Army.

Une situation suffisamment exceptionnelle dans les programmes américains ces dernières années pour être remarquée.

Un Rafale dans le blizzard finlandais

Selon le site AirRecognition, la France aurait envoyé un Rafale et une équipe technique sur la base finlandaise de Rovaniemi, pour expérimenter le comportement de l’appareil en conditions hivernales extrêmes. L’appareil français avait déjà subi cette épreuve au début de sa carrière, mais les nouveaux standards se succédants, une nouvelle qualification était nécessaire, alors qu’il est engagé dans plusieurs compétitions internationales.

Ces tests sont indépendants de la procédure en cours de sélection d’un nouveau chasseur, visant à remplacer les F18 finlandais. Mais le Rafale faisant parti des candidats de cette compétition, il est évident que les résultats seront de nature à accréditer la position de l’avion français.

L’Allemagne fournira 3 sous-marins Dolphin supplémentaires à Israël

Le gouvernement allemand a donné son accord pour la livraison de 3 sous-marins de la classe Dolphin supplémentaires à la Marine Israélienne, un contrat de 2 Md€. Ces nouveaux sous-marins seront 12 mètres plus long que les 3 exemplaires précédant, pour recevoir un module Air Independant Propulsion, ou AIP, permettant d’augmenter l’autonomie en plongée du sous-marin jusqu’à 3 semaines.

Selon l’article de navyrecognition, Israël disposerait de vecteurs nucléaires pouvant être mis en œuvre par ces sous-marins, en faisant une arme de « seconde frappe », ou, en des termes plus communs, de vengeance.

Eu égard aux tergiversations constantes et systématiques de l’Allemagne concernant les exportations d’armes, on peut donc s’étonner que le pays fournisse un vecteur stratégique potentiel de ce type 

Le F35 fait toujours face à de sérieux problèmes sans solution

Si le prix d’acquisition du F35 continu de baisser, ce n’est pas le cas de la liste des dysfonctionnements critiques auxquels l’appareil de Lockheed est exposé. Révélée par la chaine Bloomberg, un rapport du Pentagone pointe en effet de nombreuses faiblesses du F35, parfois très critiques. 

Ainsi, le F35B, la version à décollage et atterrissage court du chasseur furtif, qui équipe notamment l’US Marines Corps et la Royal Air Force pour embarquer sur les LHD et porte-avions STOBAR, seraient l’objet d’un vieillissement prématuré très important de la cellule, limitant la durée de vie opérationnelle de l’appareil à 2100 heures de vol, au lieu des 8000 espérés. Un chasseur embarqué effectuant en moyenne 150 à 200 heures de vol par an, le F35B épuiserait ainsi tout son potentiel cellule en moins de 12 ans, très loin des 40 années promises par le constructeur.

En outre, les F35 seraient très exposés à des risques cyber, et feraient preuve d’un manque de précision très important en matière de combat Air-Sol. Surtout, la maintenance de l’appareil resterait on ne peut plus complexe, et 80% des objectifs qualitatifs et quantitatifs définis dans le cahier des charges de l’appareil ne seraient toujours pas atteint.

La Chine identifiée comme principale menace cyber par le renseignement US

Dans un rapport remis au congrès américain, les chefs des 6 agences de renseignement USont insisté sur le rôle de la Chine, mais également de la Russie, de l’Iran et de la Corée du Nord, dans l’augmentation très importantes des attaques cyber dont ont été victimes les intérêts américains en 2018.

Selon eux, la Chine fait désormais preuve d’un dynamisme remarquable dans ce domaine, utilisant les offensives cyber tant pour le renseignement classique, qu’économique et même politique. En outre, disposant de moyens très importants, ils sont devenus désormais les leaders en matière de développement de technologies de piratage, inspirant l’ensemble de la communauté des hackers dans le monde.

Ainsi, les élections de mi-mandat, qui se sont tenue en 2018, ont été l’objet d’une activité de cyber-espionnage très importante, visant tant le camp démocrate que républicain.

Reste qu’aujourd’hui, alors qu’une part importante des équipements digitaux sont conçus et/ou fabriqués en Chine, la vulnérabilité aux hackers chinois de l’ensemble de l’économie américaine et occidentale est croissante, pour ne pas dire critique.

La France soutien Chypre face à la Turquie

A l’occasion du sommet des pays européens du sud, ou MED7, qui s’est tenu dans la capitale chypriote Nicosie ce 29 janvier, le président Macron a déclaré que la France soutenait la souveraineté chypriote, assurant le président Anastasiades non seulement de la solidarité, mais du soutien de la France dans ce dossier, notamment face à la Turquie.

Cette déclaration s’inscrit dans une situation tendue, alors que les autorités de l’Ile ont entrepris des explorations sous-marines dans le but de trouver et exploiter d’importantes réserves de gaz naturel, se trouvant dans les eaux du pays. Exploitations largement contestée par la Turquie, qui estime qu’il s’agirait d’une spoliation des habitants de la partie turque de l’ile.

Chypres reste une des zones de tension les plus importantes en Europe, entre l’armée turque et l’armée chypriote et grecque. La séparation entre les deux parties de l’ile, appelée bande verte,  est assurée par une force d’interposition des Nations Unis.