Les frappes de missiles iraniens sur les bases d’Al Asad et d’Idlib en représailles de l’attaque par drone ayant couté la vie au commandant des gardiens de la Révolution, le général Souleimani, n’ont pas fait de victime selon les autorités américaines, irakiennes et même françaises. Selon des informations concordantes, Téhéran aurait informé le premier ministre Irakien, Adel Abdel-Mehdi, de l’imminence des frappes deux heures avant qu’elles n’aient lieu, ainsi que des cibles visées, de sorte à permettre aux forces présentes de s’éloigner. En procédant ainsi, Téhéran a créé un contexte favorable à la désescalade, qui fut rapidement saisi par le président Trump. Si l’on ne peut qu’être satisfait de cette conclusion, deux constatations importantes sont apparues en marge de ces frappes :
Accès réservé aux abonnés Premium
Les archives de plus de deux ans sont réservées aux abonnés Premium de Meta-Defense. Cet accès étendu permet de replacer chaque évolution dans le temps long et de suivre la cohérence des analyses.
L’offre Premium inclut l’ensemble des contenus récents et l’accès illimité aux archives.
[…] de celles du Hades, mais également de la Chine (DF-21, DF-17), de la Corée du Nord (KN-23) ou de l’Iran (Fateh-110, Shahab 2..). La plupart de ce ces systèmes, en dehors des modèles iraniens, sont armés d’une charge […]
[…] armées iraniennes, si elles disposent de certains équipements performants de facture locale dans le domaine des missiles balistiques ou des drones, elles mettent en oeuvre, pour l’essentiel, des retrofits de materiels hérités de […]