Lancé au début des années 2010 alors que le dernier F-22 sortait des lignes de production, le programme Next Generation Air Dominance visait à concevoir et produire le remplaçant du chasseur de supériorité aérienne de Lockheed Martin à horizon 2030. A partir de 2018, sous l’impulsion du très dynamique Will Roper, alors directeur des acquisitions de l’USAF, le programme évolua pour devenir le pilier d’une nouvelle approche industrielle de conception et de production des avions de combat, représentée par la fameuse Digital Century Series, qui promettait de concevoir des appareils spécialisés, peu onéreux, en série courte et dotés d’une vie opérationnelle relativement réduite, prenant le contre pied absolu des dérives qui donnèrent naissance à des programmes pharaoniques comme le F-22 Raptor et le F-35 Lighting II. Après la victoire de Joe Biden en 2020, Will Roper fut cependant remercié, et l’arrivé de Franck Kendall à la direction politique de l’USAF mit fin à cette approche ambitieuse qui, pourtant, avait l’aval de l’Etat-Major de l’US Air Force elle-même, et de son chef d’état-major, le général Brown.
Accès réservé aux abonnés Premium
Les archives de plus de deux ans sont réservées aux abonnés Premium de Meta-Defense. Cet accès étendu permet de replacer chaque évolution dans le temps long et de suivre la cohérence des analyses.
L’offre Premium inclut l’ensemble des contenus récents et l’accès illimité aux archives.
[…] claire : alors que les F-15EX et les F-35A coutent déjà bien plus de 80m$ à l’achat, que le futur NGAD de 6ème génération devant arriver avant la fin de la décennie coutera pour sa part…, et que le bombardier stratégique furtif B-21 Raider coutera plusieurs centaines de m$ […]
[…] […]