En début de semaine, l’Agence Innovation Défense française a lancé deux appels à projet pour concevoir des modèles de munition vagabonde. Ces armes, parfois appelées improprement drones suicides, marquent en effet l’actualité dans le conflit Ukrainien, avec l’arrivée des modèles Switchblade 300 et 600 et des mystérieux Phoenix Ghost spécialement conçus par l’industrie de défense US à la demande des ukrainiens. Pour autant, l’efficacité des munitions vagabondes n’a pas émergé lors de ce conflit, ni même lors de la guerre du Haut Karabakh en 2020 durant laquelle les Harop et Orbiter de facture israélienne saturèrent les défenses arméniennes. En effet, ce type de munitions existe depuis plusieurs décennies, le Harop israélien ayant par exemple effectué son premier vol en 2003, et leur utilisation est devenue un sujet de préoccupation depuis le milieux des années 2010, au point d’inspirer des scénarios de films américains à grand spectacle, sans que cela n’engendre de réaction de la part des militaires et grands industriels français.
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