A la suite de la guerre froide, nombreux furent ceux qui prédirent la fin du char de combat dans les engagements à venir. Pour beaucoup d’experts, en effet, les progrès des armes antichars d’infanterie ainsi que l’arrivée de nouvelles menaces comme les drones et les munitions rôdeuses, rendait les blindés lourds trop vulnérables sur le champs de bataille, tout au moins en comparaison des prix croissants de ces monstres d’acier. Les deux guerres d’Irak, de Tchétchénie ainsi que la guerre du Haut Karabakh semblaient en effet attester de cette vulnérabilité accrue, et la plupart des armées mondiales ont considérablement réduit le format de leurs flottes de chars, parfois au point d’envisager de la supprimer totalement comme ce fut le cas un temps au Canada. En dépit des lourdes pertes enregistrées de part et d’autre par les flottes de chars au cours de la guerre en Ukraine, celle-ci a cependant démontré, de manière incontestable, que le char lourd demeure aujourd’hui encore, et en dépit des menaces, le pivot de la manoeuvre offensive et défensive terrestre. De fait, dans une dynamique déjà entamée en amont de cette guerre, de nombreuses forces armées y compris en Europe, ont entrepris de moderniser voire d’étendre leurs parcs de chars, l’attaque russe contre l’Ukraine ayant agit tel un accélérateur/multiplicateur de cette dynamique.
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[…] Au delà d’un simple empilement de capacités nouvelles, il s’agirait avant tout d’accroitre l’efficacité du char en se basant sur des technologies effectivement disponibles des à présent ou à court terme, de sorte permettre une mise en production rapide, et une entrée en service avant la fin de la décennie, tout en réduisant au stricte minimum les risques industriels et technologiques, les couts de développement ainsi que les couts de production, de sorte à répondre aux besoins de l’Armée de terre, mais également de disposer d’une offre compétitive et attractive sur la scène internationale, aussi bien face au K2 Black Panther sud-coréen que d’un éventuel KF-51 Panther allemand ou AbramsX américain. […]
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