On peut dire ce que l’on veut sur la guerre en Ukraine, mais il ne fait aucun doute qu’elle aura considérablement fait bouger les lignes en Europe, et en France en particulier, vis-à-vis d’un certain conservatisme programmatique et opérationnel des Armées. Et de nombreuses faiblesses capacitaires abordées depuis de nombreuses années par les Think Tank et dans la presse spécialisée défense française, se voient désormais propulsées au rang de priorité d’acquisition majeure par le Ministère des Armées. C’est le cas des systèmes de défense anti-aérien et notamment des capacités SHORAD (Short Range Air Defense) pour les forces terrestres, des capacités de guerre électronique et de suppression des défenses de l’aviation de chasse, comme de la nécessité de remplacer et étendre les capacités de frappes à longue portée de l’artillerie. C’est aussi le cas de l’émergence d’un nouveau type de munition, les munitions rôdeuses parfois improprement désignées comme des « drones kamikazes ».
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