Le programme de Système de Combat Aérien du Futur, ou SCAF, est-il condamné à échouer ? Il y a encore quelques mois, une telle idée aurait déchainé la fureur de nombre de responsables au Ministère des Armées, à la DGA et même à l’Elysée. Mais aujourd’hui, on peut raisonnablement se demander comment le programme pourrait ne pas échouer, eu égard aux nombreux problèmes critiques apparus ces dernières semaines. Après l’exigence allemande pour obtenir un pilotage partagé entre Safran et MTU concernant le pilier propulsion du programme, et ce dépit de l’expérience plus que limitée du motoriste allemand dans ce type de propulseur, puis celle portant sur le transfert de la propriété intellectuelle concernant toutes les technologies embarquées dans le programme, même celles issues de programmes précédant, l’annonce de Berlin au sujet du développement d’un second démonstrateur du pilier Next Generation Fighter, ou NGF, l’avion de combat de nouvelle génération du programme SCAF, créa un franc mouvement de recul de la part des industriels français, et notamment de Dassault Aviation, jugeant les exigences allemandes « déraisonnables ».
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