Comme l’ensemble des membres de l’OTAN, Madrid s’était engagé, en 2014, à faire croitre ses dépenses de défense à un niveau équivalent à 2% du son PIB d’ici 2025. Mais à l’instar d’une majorité de ses membres, l’Espagne avait pris quelques libertés avec cet engagement. Ainsi, en 2020, le pays ne consacrait que 17,5 Md$ à son effort de défense, soit 1,4% de son PIB, ce qui n’était pas sans poser de lourdes contraintes quant au financement de la modernisation des forces armées, alors que celles-ci étaient engagées dans de nombreux programmes majeurs, comme la conception des sous-marins S-80 et des frégates F-110. Suite à l’attaque russe contre l’Ukraine, Madrid fit une nouvelle fois preuve d’un important esprit de corps, en annonçant, comme beaucoup d’autres pays européens touchés par la grâce, que le pays accroitrait lui aussi son effort de défense à 2% de son PIB, ans pour autant en établir un calendrier précis, le premier ministre Pedro Sanchez se contentant d’annoncer que cet objectif serait atteint « d’ici quelques années ». Pour autant, les armées espagnoles doivent désormais faire face à d’importants échéances en matière de modernisation, qu’il s’agisse des forces terrestres, notamment pour ce qui concerne les véhicules de transport de troupe blindés M113 et BMR-M1 qui constituent le fer de lance de l’infanterie mécanisée espagnoles, ou des forces aériennes avec le remplacement des F/A-18 et des AV8B Matador encore en service.
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